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A la découverte des rues, avenues, places, sentes, impasses et bâtiments de Viroflay. Cette liste a été le point de départ d’une exposition en janvier 2022.
Nous vous proposons ici une liste alphabétique de la voirie de Viroflay avec des éléments d’histoire. Une notice succincte est fournie pour chaque voie et des illustrations seront progressivement ajoutées. Des liens en vert permettent d’accéder à des informations complémentaires (par ex. encyclopédie en ligne). Si vous notez une erreur ou une omission, contactez-nous !
Situez-vous sur le plan en utilisant les coordonnées en face de chaque site.
Partez à l’aventure en déroulant la page ou bien choisissez un nom de rue (nom propre ou nom commun, sans article ni prénom) et sélectionnez son initiale dans la liste ci-dessous pour vous rapprocher. Les équivalences sont données pour les rues ayant changé de dénomination.
A B C D E F G H J K L M N O P Q R S T V W
Alisiers (rue des) - L’alisier blanc est un arbre à tronc droit et à houppier ovoïde pouvant mesurer de 3 à 20 m. Son écorce est grise, ses feuilles irrégulièrement dentées, blanches dessous. L’alisier blanc apprécie les zones de rochers, rocailles, bois secs, forêts collinéennes à tendance sèche, pineraies, fruticées, les forêts sub-montagnardes et montagnardes, limite de la forêt. C’est un arbre de la famille des Rosacées (Alisier, Amélanchier, Aubépine, Cognassier, Néflier, Poirier, Pommier, Sorbier). L’alisier de Fontainebleau est fréquent dans cette région et devait exister chez nous aussi. Cette rue est au pied des Arcades.
Alsace-Lorraine (rue d’) - Le terme Alsace-Lorraine correspond à l’allemand Elsass-Lothringen, nom donné par les Allemands aux territoires gagnés sur la France au traité de Francfort, signé le 10 mai 1871 après la défaite française. Si l’annexion ne concernait pas l’intégralité du territoire lorrain ni une petite partie de l’Alsace, nombre de rues, avenues, boulevards, places et cours d’Alsace-Lorraine ont vu le jour en France, pour que l’on n’oublie pas les régions perdues.
André (rue) - du nom du propriétaire du terrain sur lequel cette voie a été ouverte. On retrouve ce nom aussi sous la forme du Parc André. C’est maintenant la rue Pierre Brossolette.
Arcades (avenue des) - Symbole visuel de Viroflay le viaduc ferroviaire est original par sa ligne courbée et le mélange de maçonnerie en meulière et de piliers en fonte. Une plaque rappelle le nom du fondeur.
Aulnettes (sente des) - Les aulnes ou aunes correspondent à un genre d’arbre (Alnus) de la famille des bétulacées. Ils sont encore nommés vergnes ou vernes. Leur bois d’une couleur rouge caractéristique est imputrescible et léger ; il est employé notamment comme pieux de pontons. Il sont très fréquents dans les lieux humides, ou au bord des rivières, et peuvent atteindre 20 à 25 mètres. Les aulnes forment des futaies appelées « aulnaies ». Sur le haut de la rive droite, a donné son nom à un groupe scolaire.
Avenir (passage de l’) - nom fréquent pour des voies desservant de nouveaux quartiers. Ici une voie privée menant à la rue Branly et Roger.
Bascan (rue Louis) - Né à Paris le 9 novembre 1868 dans une famille d’artisans, promoteur de la pédagogie inductive, il fut professeur dans différentes écoles normales, puis Directeur de l’Ecole Primaire supérieure de Rambouillet (1906-1919). Dans la logique d’une vie au service de la liberté, de la vérité et de la justice, Louis Bascan rejoignit la Résistance. Il devint chef de réseau sous le pseudonyme de Louis Bon. Il fut arrêté par la Gestapo en juin 1944, déporté au camp de concentration de Buchenwald où il mourut le 8 novembre 1944. Un lycée de Rambouillet porte son nom et une rue au quartier du Haras.
Bayonne (route de) - Route Nationale de Paris à Bayonne, ancien nom de l’avenue du général Leclerc.
Belvédère (allée du, avenue du) - Signifiant belle vue, ce mot qualifie un site ou une construction élevée.
Bénazet (square) - Alexandre Bénazet fut Maire de Viroflay du 17/05/1925 au 19/5/1935. Il a présidé à d’importantes transformations de Viroflay, symbolisées par la construction du nouvel Hôtel de Ville et de la Maison des Enfants dans le quartier du Plateau.
Bertrand (rue Joseph) - Joseph Bertrand, né le 11 mars 1822 à Paris et mort le 3 avril 1900 à Paris, fut un mathématicien, économiste et historien des sciences français. Enfant prodige, il suit à onze ans les cours de l’École Polytechnique en auditeur libre. Entre onze et dix-sept ans, il obtient deux baccalauréats, une licence et le doctorat ès sciences avec une thèse sur la théorie mathématique de l’électricité, puis est admis premier au concours d’entrée 1839 de l’École Polytechnique. Il est ensuite reçu au concours d’agrégation de mathématiques des facultés et premier au premier concours d’agrégation de mathématiques des lycées avec Charles Briot, ainsi qu’à l’École des mines. Il fut professeur d’analyse en 1852 à l’École polytechnique, maître de conférences de calcul différentiel et intégral à l’École normale supérieure et professeur titulaire de la chaire de physique et mathématiques au Collège de France en 1862. Sa rue longe le bois de Fausses Reposes.
Bidard (avenue Jules) - du nom d’un propriétaire terrien.
Bois (rue du) Toponymie bien naturelle avec la proximité des forêts domaniales pour cette rue au cœur du Haras
Boisseau (clos) - Cette impasse en plein cœur du Village a probablement pris le nom du propriétaire du lieu. On pourrait le rattacher à une famille Boisseau, marchands de grains sur toute l’Ile de France au XVIII° siècle, qui fournissait le château de Versailles. Bien placé sur la route de Paris, une sorte de comptoir a pu être placé au cœur du bourg.
Boissier (avenue Gaston) - Marie Louis Antoine Gaston Boissier, 1823 - 1908, est un historien et philologue français. Natif de Nîmes où abondent les vestiges de l’antiquité romaine, il s’intéresse très tôt à l’épigraphie. Normalien, puis professeur de rhétorique à Angoulême et ensuite au lycée Charlemagne de Paris, il devient maître de conférences à l’École normale et professeur au Collège de France, où il est titulaire de la chaire de poésie latine de 1869 à 1885 et de la chaire d’histoire de la littérature latine de 1885 à 1906, et dont il est administrateur de 1892 à 1894. Il collabore à La Revue des Deux Mondes où il publie de très nombreux travaux. En 1876, il est élu membre de Académie française, dont il devient le secrétaire perpétuel en 1895. En 1886, il est élu membre de Académie des inscriptions et belles-lettres. Ses ouvrages d’érudition, dont notamment Cicéron et ses amis, qui est traduit en anglais en 1897, ont connu en leur temps un large succès. Son avenue est une des plus anciennes voies, celle venant de Chaville.
Bossuet (rue) Jacques-Bénigne Bossuet (Dijon, 27 septembre 1627 - Paris, 12 avril 1704) est un homme d’Église, prédicateur et écrivain français. Originaire d’une famille de magistrats, il fut d’abord placé chez les Jésuites de Dijon, qui lui dispensèrent une éducation classique (apprentissage du grec et du latin). Il vint à 15 ans achever ses études à Paris, au collège de Navarre, où il eut pour maître Nicolas Cornet : il y étudia en profondeur la philosophie et la théologie. Considéré comme l’un des plus grands orateurs que la France n’ait jamais connus. En 1652, reçu docteur en théologie, il est ordonné prêtre : il devient l’archidiacre de Sarrebourg dans le même temps, puis, en 1654, celui de Metz. Appelé souvent à Paris, il commença à s’y faire une grande réputation pour ses sermons et ses panégyriques des saints. Il prêcha un avent et un carême devant la reine-mère et devant le roi, et opéra parmi les Protestants un grand nombre de conversions, entre lesquelles on cite celles de Turenne, de Dangeau, de Mademoiselle de Duras. Bossuet subit plusieurs influences : des jésuites, des jansénistes et celle plus remarquable de saint Vincent de Paul. Ce dernier tenait, à Saint-Lazare, des conférences sur la prédication, auxquelles Bossuet assiste. Son éloquence en est marquée, et se fait plus proche et plus simple. Le 21 septembre 1670, Charles-Maurice Le Tellier devenu archevêque de Reims, consacre, avec l’assentiment du Pape, Jacques Bénigne Bossuet comme évêque de Condom (Gers), en l’église des Cordeliers à Pontoise ; mais l’année suivante il renonce à ce poste et devient le précepteur du Dauphin Louis de France, fils de Louis XIV. Cette même année et les suivantes, il prononça ses Oraisons funèbres dans lesquelles il fait sentir avec ampleur et musicalité le néant des grandeurs humaines. Il prononça l’oraison funèbre d’Henriette de France, reine d’Angleterre puis neuf mois plus tard celle de sa fille, Madame, Henriette Anne d’Angleterre dont l’oraison funèbre "...Madame se meurt, Madame est morte..." est la plus fameuse et de Marie-Thérèse d’Autriche. Les oraisons funèbres ne sont qu’au nombre de douze ; ce sont des chefs-d’œuvre d’éloquence qui sont sans modèle depuis l’Antiquité. Il devient précepteur du dauphin Louis de France, le fils du roi Louis XIV et de Marie-Thérèse. En 1681, lorsque l’éducation du dauphin fut achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d’où cette périphrase, "l’Aigle de Meaux") et se livra dès lors aux soins de l’épiscopat, fit de fréquentes prédications, et lutta, en tant que théologien, contre les protestants. Bossuet joua un grand rôle de prédicateur et de directeur de l’assemblée du clergé de France. Bossuet mourut de la maladie de la pierre à Paris, le 12 avril 1704.
Branly (rue Edouard Branly et Ernest Roger) Édouard Branly, né à Amiens le 23 octobre 1844 et mort à Paris le 25 mars 1940, est un physicien français pionnier de la radio. Sans les travaux de Branly, Guglielmo Marconi n’aurait pu effectuer en 1895 les liaisons radiotélégraphiques qui le rendirent célèbre. Le montage expérimental de Hertz avait une portée de quelques mètres. Complété par le détecteur d’ondes électromagnétiques de Branly et l’antenne de Popov, des dizaines, puis des centaines de kilomètres pouvaient être couvertes.
Voir aussi Roger (Ernest)
Brossard (rue) ( ?) probablement propriétaire du terrain sur lequel cette voie a été ouverte.
Brossolette (rue Pierre) Pierre Brossolette (Paris, 25 juin 1903 - Paris, 22 mars 1944) était un homme politique socialiste français et fut un dirigeant de la Résistance française. Il mourut sous la torture.
Buffet (sente) ( ?) probablement propriétaire du terrain sur lequel cette voie a été ouverte.
Cahen (rue Robert) Robert Cahen naît à Lille le 23 septembre 1902. Son père, Georges Cahen, est le fondateur des Nouvelles Galeries du Mans et de Lille. La famille Cahen, relativement aisée, fait partie de la bourgeoisie lilloise. Entre les deux guerres la famille s’installe dans une grande maison de Viroflay, en région parisienne, qui semble mieux convenir à la santé fragile de sa mère. Robert, arrêté le 12 avril 1944, alors qu’il se rendait à l’hôpital de Grenoble pour y subir des soins intensifs est interné à Drancy. Il sera déporté dans un des derniers convois, le n°73.
Carnot (rue Lazare) - Savant et homme politique français, Lazare Carnot, né à Nolay le 13 mai 1753 et mort à Magdebourg le 22 août 1823, fut un mathématicien, un physicien, un général et un homme politique français. Membre de la Convention nationale, il est surnommé l’organisateur de la victoire ou Le grand Carnot. Élu membre de l’Académie des sciences en 1796, il dut céder sa place à Napoléon l’année suivante et ne fut rééelu qu’en 1800. Il devint ministre de l’Intérieur pendant les Cent-Jours et après la deuxième abdication de Napoléon fit partie du gouvernement provisoire. Exilé à la Restauration, il est banni comme régicide en 1816 ; il se retira à Varsovie, puis à Magdebourg, où il consacra le reste de ses jours à l’étude. Il meurt en exil à Magdebourg. Ses cendres ainsi que celles de Marceau, Latour-Maubourg et Baudin, furent transférées au Panthéon le 4 août 1889 au cours d’une imposante cérémonie, pendant le septennat de son petit-fils Sadi Carnot.
Cartier (rue Jacques) - Navigateur français, né à St Malo le 31 décembre 1491, mort le 1er septembre 1557 en agissant pour le roi, Jacques Cartier a découvert le Canada en accostant à Québec et en remontant le St Laurent. Il est le premier explorateur français en Amérique du Nord. Il épouse en 1520 Caterine, la fille de Jacques des Granches, le connétable de Saint-Malo, un mariage qui améliore grandement sa condition sociale. Certains historiens avancent qu’il aurait pu se rendre à Terre-Neuve accompagnant une campagne de pêche, car la région était connue des pêcheurs basques et bretons. D’autres imaginent, se basant sur sa connaissance du portugais - il servira à plusieurs occasions d’interprète lors de sa retraite - et sur les fréquentes comparaisons dans ses mémoires de voyage entre les Amérindiens de la Nouvelle-France et brésiliens, qu’il aurait pu naviguer sous pavillon dieppois à l’occasion de l’un des voyages d’exploration de la côte brésilienne par la flotte normande.
En 1532, il est présenté à François Ier par Jean Le Veneur, abbé du Mont-Saint-Michel. Appuyé par le roi, il effectue trois voyages vers l’Amérique du Nord entre 1534 et 1542, espérant trouver un passage du Nord-Ouest pour l’Asie. Avec deux navires, Cartier explore minutieusement le golfe du Saint-Laurent et, le vendredi 24 juillet, met pied à terre, plante une croix de trente pieds et revendique la baie de Gaspé pour le roi de France. Là, il rencontre des Iroquoiens du Saint-Laurent venus sur les rives du fleuve en campagne de pêche et qui l’accueillent plus ou moins contre leur gré.
Le deuxième voyage a lieu en 1535-1536, cette expédition compte trois navires, la Petite Hermine, l’Emerillon et la Grande Hermine, la nef de Cartier, et quinze mois de vivres ont été prévus. Cartier remonte alors le cours du Saint-Laurent, découvrant qu’il navigue sur un fleuve lorsque l’eau devient douce. Une partie des hommes restent et installent un campement, c’est l’origine de la ville de Québec. Cartier continue à remonter le fleuve sur l’Emerillon, mais bientôt son tirant d’eau lui interdit de poursuivre au-delà du lac Saint-Pierre.
On continue en chaloupes et bientôt Cartier arrive au-devant d’un village iroquoien du Saint-Laurent, Hochelaga au sein du Mont Royal, montagne qui donnera naissance à Montréal. La bourgade est entourée d’un rempart de bois circulaire, ouvert d’une seule porte d’accès et compte une cinquantaine de maisons communautaires. Le chef du village affirme que l’on peut continuer à remonter le fleuve vers l’ouest durant trois lunes et de la rivière des Outaouais se diriger vers le nord et pénétrer dans un pays où on trouve de l’or. Après cette visite d’un jour, les Français rebroussent chemin et retournent au pays de Canada (région de Québec) où se trouve maintenant le fort Sainte-Croix (actuel site du Parc Cartier-Brébeuf).
Après être passé aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon, il retourne à Saint-Malo en juillet 1536 croyant avoir exploré la partie de la côte orientale de l’Asie. Déçu, il se retire dans son manoir de Limoëlou, près de Saint-Malo ; considéré comme un sage, on le consulte parfois et on met à profit ses connaissances du portugais. Il succombe de la peste qui frappe la ville en 1557. Ses restes, retrouvés en 1944, reposent, depuis, dans la cathédrale de Saint-Malo.
Certain (rue Julien) - ?
Chaleil (rue Joseph) - Auguste Marie Joseph Chaleil (1865 - 1920), préfet de Corse de 1906 à 1909
Chanzy (rue) - Antoine Alfred Eugène Chanzy est un général français, né à Nouart dans les Ardennes le 18 mars 1823 et décédé à Châlons dans la nuit du 4 au 5 janvier 1883. Général de la Légion étrangère, il s’illustre aux batailles de Magenta (1859), de Solférino (1859) et du Mans (1870). Député et sénateur, président du conseil général des Ardennes, Ambassadeur en Russie
Chapelle (sente de la) Cette courte voie longe une demeure particulière à la curieuse architecture, dite « La chapelle ». Cette impasse a été choisie par plusieurs artistes.
Charcot (rue Jean) Jean-Baptiste Charcot, né à Neuilly-sur-Seine le 15 juillet 1867 et mort en mer le 16 septembre 1936, est un médecin et un explorateur des zones polaires français. C’est le fils du célèbre médecin neurologue Jean-Martin Charcot. Après une carrière dans la marine française, il se lance dans l’exploration polaire en 1925. En septembre 1936, de retour de mission au Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-Émile Victor et qui vient de traverser l’inlandsis en 50 jours, après avoir rempli une mission de sondage, le Pourquoi-Pas ? IV fait une escale à Reykjavik le 3 septembre pour réparer la chaudière du bateau. Ils repartent le 15 septembre pour Saint-Malo, mais le bateau est pris le 16 septembre dans une violente tempête cyclonique et se perd corps et biens en Islande. Il aura des funérailles nationales.
Chaumette (rue Georges) résistant.
Chêne de la Vierge (rue du) Cette courte voie mène au fameux arbre portant la statue de la Vierge Marie, et lieu de pélerinage encore pratiqué.
Claretie (avenue Jules) Jules Claretie, de son vrai nom Arsène Arnaud Claretie, né à Limoges le 3 décembre 1840 et mort à Paris le 23 décembre 1913, est un écrivain français. Romancier et auteur dramatique, il est aussi historien et chroniqueur de la vie parisienne. Jules Claretie collabore à de nombreux journaux sous plusieurs pseudonymes, notamment au Figaro et au Temps. Il tient la critique théâtrale à L’Opinion nationale, au Soir, à La Presse. Historien, il compose entre autres une Histoire de la Révolution de 1870-1871. Il publie de nombreux romans, tels que Monsieur le Ministre, Le Million ou Le Prince Zilah, parmi lesquels plusieurs seront adaptés pour la scène. Il écrit pour Massenet le livret de La Navarraise en 1894. Il est président de la Société des Gens de Lettres et de la Société des Auteurs dramatiques. De 1885 à 1913, il est administrateur général de la Comédie-Française, dont il ouvre les portes à des auteurs contemporains comme Octave Mirbeau - dont il fait jouer Les affaires sont les affaires et, à contre-cœur et contraint par une décision de justice, Le Foyer -, et aussi Paul Hervieu ou Henry Bataille. Il a été élu membre de l’Académie française le 26 janvier 1888.
Clémenceau (rue Georges) - Georges Benjamin Clemenceau (28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, Vendée - 24 novembre 1929 à Paris), est un journaliste et un homme politique français. Maire du XVIIIe arrondissement de Paris, composé pour l’essentiel de l’ancienne commune de Montmartre, de 1870 à 1871 ; député à l’Assemblée nationale (1871-1893) ; sénateur (1902-1920) ; ministre de l’Intérieur (1906) surnommé le Tigre ; président du Conseil (1906-1909 et 1917-1920) surnommé le « Père la Victoire » ; membre de l’Académie française, élu en 1918.
Combattants (avenue des) - Anciennement rue des Deux Gares, renommée en hommage aux combattants de la première guerre mondiale 1914-18. Elle a vu dans les années 20 le bref recentrage des activités administratives sur le Plateau, autour d’une mairie, bientôt devenue Poste, et d’une Maison de Enfants.
Corby (rue Raphaël) - Ancien Petit Chemin de Paris à la Normandie, il conduit, par le quartier Montreuil de Versailles, vers le Chesnay. Cette voie porte le nom d’un fabricant de carosses.
Corneille (rue Pierre) Pierre Corneille (Rouen, 6 juin 1606 - Paris, 1er octobre 1684), auteur dramatique français du XVIIe siècle. Ses pièces principales sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace. La richesse et la diversité de son œuvre reflètent les valeurs et les grandes interrogations de son époque.
Costes et Bellonte (rue) - Dieudonné Costes, né le 4 novembre 1892 à Septfonds (Tarn-et-Garonne), mort à Paris le 18 mai 1973, aviateur français, célèbre notamment pour sa première traversée de l’Atlantique Sud sans escale en 1927. Maurice Bellonte, né le 25 octobre 1896 à Méru (Oise), mort à Paris le 14 janvier 1984, aviateur français. Après une tentative manquée de vol sans escale Paris-New York en 1929, ils battent tous deux le record de distance avec un vol Paris-Tsitsikar (Chine) de 7925 km. Ce vol leur démontre que le Bréguet XIX peut traverser l’Atlantique Nord face au vent, d’Est en Ouest. Le premier Paris-New York est finalement réussi les 1er et 2 septembre 1930 après un vol de 37h14min sur le Point d’Interrogation. Dieudonné Costes et Maurice Bellonte reposent au cimetière parisien de Passy, non loin d’autres célébrités du monde de l’aviation : Henri Farman et l’avionneur Marcel Dassault. Le Bréguet XIX Point d’Interrogation est visible au Musée de l’air et de l’espace, au Bourget. Invité d’Air France en 1977, Maurice Bellonte volera sur Concorde lors du premier vol commercial supersonique Paris-New York, en 3h 30min...
Côte (rue de la) - Toponymie pour cette rue droite suivant un raidillon, du ru de Marivel jusqu’au Plateau, parallèle à la rue Dailly mais au sein du Haras.
Cousin (rue) - rue mitoyenne avec Versailles, du nom d’un violoniste fondateur du conservatoire de Versailles.
Curie (rue Pierre) - Pierre Curie (15 mai 1859 à Paris - 19 avril 1906 à Paris) est un physicien autodidacte français. Il est principalement connu pour ses travaux en radioactivité et en piézoélectricité. Avant de faire ses importantes études et expériences sur les substances radioactives, Pierre Curie étudie, en collaboration avec son frère aîné Jacques, les propriétés des cristaux. En 1880, les deux frères observent un phénomène important, la piézoélectricité : une pression exercée sur un cristal de quartz créé un potentiel électrique. Puis, suite à un article de Gabriel Lippman paru en 1881 sur la piézoélectricité inverse, les deux frères parviennent à démontrer l’effet inverse : les cristaux peuvent être déformés quand on les soumet à un champ électrique. Dans sa thèse soutenue en 1895 sur les propriétés magnétiques des corps à diverses températures, il énonce la loi de Curie et définit le point de Curie, température au-delà de laquelle certains matériaux perdent leurs propriétés magnétiques. En 1895, Pierre Curie est nommé professeur d’électricité et du magnétisme. Cette même année 1895, il épouse une jeune polonaise, Marie Sklodowska, venue poursuivre ses études scientifiques à la Sorbonne en 1892. Elle s’intéresse de près aux découvertes de Wilhelm Röntgen sur les rayons X et ceux d’Henri Becquerel, qui a découvert la radioactivité en 1896. Pierre Curie abandonne dès lors ses recherches sur le magnétisme et travaille avec sa femme sur l’uranium. En 1898, ils annoncent la découverte de deux nouveaux radio-éléments : le polonium et le radium. Ils utilisent pour la première fois le terme de « radioactivité ». Leur travail, y compris le fameux mémoire de doctorat de Marie, s’appuie sur un électromètre piézoélectrique précis construit par Pierre et son frère Jacques. Pierre et un de ses étudiants font la première découverte de l’énergie nucléaire, en identifiant l’émission continue de chaleur par des particules de radium. Il étudie également les émissions de substances radioactives par radiation et, en utilisant des champs magnétiques, il montre que certaines émissions sont chargées positivement, certaines sont négatives et d’autres neutres. Ce sont les radiations alpha, bêta et gamma. Jusqu’en 1902, Pierre et Marie tentent d’extraire une quantité suffisante de radium pour en déterminer la masse atomique, tentative réussie en 1902. Suite aux résultats de cette recherche, Pierre et Marie reçoivent le Prix Nobel de physique en 1903 « en reconnaissance des extraordinaires services qu’ils ont rendus par leurs recherches communes sur les phénomènes de radiation découverts par le Professeur Henri Becquerel. » On lui crée en 1904 une chaire de physique générale à la Faculté des sciences de Paris. Il est élu membre de l’Académie des sciences en 1905. Il meurt accidentellement à Paris le 19 avril 1906. Une de ses filles, Irène Joliot-Curie, recevra, comme ses parents, le Prix Nobel de physique avec son époux, Frédéric Joliot-Curie pour leurs travaux sur la radioactivité artificielle,
Dalloz (rue de l’Abbé) - ( ?) Curé, engagé dans l’association locale de défense et de protection de l’environnement, dite UUDP.
De Gaulle (place du Général) - Charles de Gaulle (né le 22 novembre 1890 à Lille, dans le Nord - mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, en Haute-Marne) était un général et un homme d’État français, qui fut, depuis son exil à Londres, le chef de la résistance à l’occupation allemande de la France pendant la Seconde Guerre mondiale (la France libre), puis le fondateur de la Ve République en 1958, dont il devint le premier président de 1959 à 1969.
De Lattre de Tassigny (carrefour) - Jean-Marie de Lattre de Tassigny est un maréchal de France (né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds en Vendée - mort le 11 janvier 1952 à Paris). De 1898 à 1904, Jean prépare l’École navale et Saint-Cyr où il est reçu en 1908. Il entre en 1911 à l’école de cavalerie de Saumur. En 1912 il est affecté au 12e Dragons à Pont-à-Mousson puis sur le front. Il est ensuite capitaine du 93e Régiment d’Infanterie et termine la guerre avec 4 blessures et 8 citations. Promu général de brigade le 23 mars 1939 il est chef d’état-major de la Ve armée le 2 septembre 1939. Le 1er janvier 1940 il prend le commandement de la 14e Division d’Infanterie qu’il commande pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel, où sa division résiste héroïquement, jusqu’à la Champagne et l’Yonne, et conserve miraculeusement sa cohésion militaire au milieu du chaos de la débâcle. De juillet 1940 à septembre 1941, il est adjoint au général commandant la 13e région militaire à Clermont-Ferrand puis devient général de division commandant des troupes de Tunisie jusqu’à la fin 1941. Par la suite il commande la 16e Division à Montpellier et est promu général de corps d’armée. Lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes il refuse l’ordre de ne pas combattre et est arrêté. Il est condamné à 10 ans de prison par le tribunal d’État de la section de Lyon le 9 janvier 1943. Parvenant à s’évader de la prison de Riom le 3 septembre 1943 il rejoint Londres puis Alger où il arrive le 20 décembre 1943 après avoir été promu au rang de général d’armée le 11 novembre 1943 par le général de Gaulle. En décembre 1943 il commande l’Armée B, qui devient la Première Armée française. Il débarque en Provence le 16 août 1944, prend Toulon et Marseille, remonte la vallée du Rhône, puis le Rhin, libère l’Alsace, et entre en Allemagne jusqu’au Danube. Il représenta la France à la signature de l’armistice du 8 mai 1945 à Berlin au quartier général du Maréchal Joukov. Il devint haut-commissaire et commandant en chef en Indochine et commandant en chef en Extrême-Orient (1950-1952). Il meurt à Paris le 11 janvier 1952 des suites d’une opération. Il est élevé à la dignité de maréchal de France, à titre posthume, lors de ses funérailles le 15 janvier 1952.
Delaunay (place Germaine) - Habitante et bienfaitrice de la commune, elle lui a légué ses biens.
Després (rue Robert) - ( ?)
Duchâtel (rue) - ( ?)
Dupin (villa, impasse) - Propriétaire du terrain descendant de l’actuelle gare Rive-droite à la Route Nationale, Maire de Viroflay de 21.1.1878 - 2.9.1881 et 18.5.1884 - 7.2.1886
Ecoles (avenue des) - (maintenant rue du Commandant Raynal)
Edouard (rue Pierre) - ( ?) Résistant
Espérance (rue de l’) - (maintenant avenue des Prés aux Bois) comme pour l’Avenir (voir ce nom), cette dénomination concerne une voie desservant un nouveau quartier.
Estienne d’Orves (rue) - Honoré d’Estienne d’Orves (6 juin 1901 à Verrières-le-Buisson - 29 août 1941 à Suresnes). Polytechnicien, il était officier de marine français. Héros de la Seconde Guerre mondiale, il est réputé premier martyr de la Résistance.
Eugénie (rue) - ( ?) Eugénia de Montijo (5 mai 1826 - 11 juillet 1920) fut impératrice des Français (1853-1870) comme épouse de Napoléon III. Eugénie eut sans aucun doute une influence importante sur la politique menée par son mari (guerre du Mexique) comme sur la vie culturelle de la cour et de la France. Par ailleurs, elle fut nommée régente de l’Empire en juillet 1870 après la capture de son mari par les Allemands et essaya de gérer de son mieux la débâcle. Dans la vie culturelle de la cour et de la France, elle participa du style Napoléon III (poirier noirci torsadé et incrustations de nacre ...) , soutien à Mérimée, Winterhalter, Waldteufel, Offenbach ...
Excelsior (sente) - ( ?)
Fabien (rue du Colonel) - Pierre Georges dit Colonel Fabien dit Frédo, était un militant communiste et résistant français (21 janvier 1919, Paris - 27 décembre 1944, Habsheim). Engagé dans les brigades internationales à dix-sept ans, il en sort sous-lieutenant. Rentré en France en juin 1938, il redevient ouvrier aux établissements Bréguet. Il est élu au comité central des Jeunesses communistes) et est chargé par le Parti de monter le premier groupe armé sous l’Occupation. Il devient en 1941 responsable au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP). Il réalisa lui-même ce qui fut considéré comme le premier attentat meurtrier contre les troupes d’occupation en abattant un officier de la Kriegsmarine, l’aspirant Moser, le 21 août 1941, au métro Barbès - Rochechouart. Le 8 mars 1942, il part en Franche-Comté et met sur pied un des premiers maquis FTP sous le nom de guerre de « colonel Fabien ». Grièvement blessé fin 1942, il est arêté, torturé et s’évade (mai 1943). Il participe ensuite à l’organisation de maquis dans les Vosges, en Haute-Saône et dans le Centre-Nord.Il participe à la libération de Paris en août 1944, à la tête d’un groupe de FFI pour prendre d’assaut le palais du Luxembourg et qui recevra l’appui des chars l’avant-garde de la 2e DB. Intégré avec 500 hommes de la « Brigade de Paris » a l’Armée de De Lattre de Tassigny, et combattra dans l’est de la France puis en Allemagne. Il est tué par l’explosion d’une mine.
Faidherbe (rue) - Louis Léon César Faidherbe, né le 3 juin 1818 à Lille et mort le 28 septembre 1889 à Paris, était un militaire français et un administrateur du Sénégal. Polytechnicien et officier de l’artillerie et du génie à Metz en 1842, il servit en Algérie de 1842 à 1847, à la Guadeloupe de 1848 à 1849, et de nouveau en Algérie de 1849 à 1852. Il est affecté au Sénégal en 1852. En 1854 il est nommé gouverneur de la colonie. Il s’intéressa aux dialectes locaux, aux coutumes et entreprit le développement économique. Avec peu de moyens il jeta les bases de la future Afrique occidentale française. En 1870 Léon Gambetta le nomme général de division le 23 novembre et lui confie la tête de l’armée du Nord (45 000 hommes). Il chasse les Prussiens de plusieurs places, remporte les victoires de Pont-Noyelles et de Bapaume (1871). Il fut ensuite élu député puis sénateur. Il dirigea aussi une mission scientifique en Égypte. Il laissa de nombreux travaux d’ethnographie et de géographie sur l’Afrique occidentale.
Ferme (rue de la, impasse de la) - Toponymie. Derrière l’église du village, une grande ferme s’est établie au fil des ans, gérée au XIXème par les Frères Missionnaires. Son bâtiment à clocheton est encore là, quoique amputé d’une partie suite à l’ouverture de la rue de dégagement du carrefour de la Fontaine.
Fête (place de la) - ( ?)
Fleurs (rue des) - Nom bucolique attribué à cette rue du lotissement du Haras.
Robert-Fleury (avenue) - Tony Robert-Fleury, né le 1er septembre 1837 à Paris et mort le 8 décembre 1912 dans sa propriété « La Côte du Paradis » à Viroflay, est un peintre français. Tony Robert-Fleury a étudié avec son père Joseph-Nicolas Robert-Fleury, Léon Coignet et Paul Delaroche. Il s’est lié avec ses autres élèves comme Gustave Boulanger, Louis Gallet et Ernest Hébert. Son premier tableau au Salon de Paris de 1866, était une grande composition historique du Massacre de Varsovie du 8 avril 1861. L’année suivante, le musée du Luxembourg achète son Vieilles femmes sur la Place Navone, Rome ainsi que le dernier jour de Corinthe en 1870. En 1880, il peint un plafond pour le Luxembourg représentant la Glorification de la sculpture française. Tony Robert-Fleury a remplacé Bouguereau au siège de président de la Société des artistes français. Il a acquis sa réputation pour ses compositions historiques ainsi que pour ses portraits et ses scènes de genre. Un grand nombre de peintres du XXe siècle sont sortis de son atelier.
Foch (rue du Maréchal) -
Fontaine (carrefour de la ) - Toponymie. Voisinage de la fontaine du vieux village, qui a longtemps assuré l’approvisionnement des habitants. L’eau collectée sur le plateau de Vélizy alimente une nappe qui rejaillit naturellement ici. cette fontaine fut à certaines époques polluée par les activités menées au dessus, en particulier à la Ferme des Missionnaires.
Fronval (rue) - Alfred Fronval (11 août 1893 à Neuville Saint-Rémy - 28 juin 1928 Villacoublay) passe son brevet de Pilote Aviateur en 1917 au Crotoy. Il fut pilote de guerre et moniteur d’Acrobatie à l’école de Pau. En 1927, il est sacré champion du monde d’acrobatie aérienne ; il prône l’acrobatie aérienne comme la meilleure école de pilotage. Le 3 février 1928, il bat le record du monde en exécutant 1111 loopings en 4h56. Auteur d’un manuel de pilotage, employé de Morane Saulnier, il professe l’art du vol par une éducation progressive afin que l’accident n’existe plus en aviation. Fronval est également l’inventeur d’un appareil (Link-Trainer) qui permet, au sol, de reproduire les conditions de vol d’un avion. Alfred Fronval se tue dans un accident d’avion à Villacoublay, à la suite d’une collision occasionnée par la fausse manoeuvre d’un autre appareil... Il est inhumé à l’extrémité de l’allée principale du cimetière de Viroflay. Epitaphe :" Alfred Fronval, pilote de haute classe, d’une habileté et d’une adresse incomparables, symbole du plus pur dévouement à la cause de l’aviation, mort tragiquement dans l’accomplissement de son devoir le 28 juin 1928."
Gaillon (château de) -
Gaillon (rue de) -
Galliéni (allée) -
Galliéni (rue du Général) - Joseph Simon Gallieni, né le 24 avril 1849 à Saint-Béat dans la Haute-Garonne et mort le 27 mai 1916 à Versailles, est un militaire et administrateur colonial français. Il exerça une grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France, laissant une empreinte profonde sur l’histoire de la colonisation française, et termina sa carrière pendant la Première Guerre mondiale. Il fut fait maréchal à titre posthume en 1921.
Le 9 août 1899, il est promu général de division. À son retour définitif en France, en 1905, il a encore dix années devant lui avant la retraite. Il les consacre à préparer « la Revanche ». Gouverneur militaire de Lyon et commandant du 14e corps d’armée dès son retour, grand-croix de la Légion d’honneur le 6 novembre 1905, il est appelé au Conseil supérieur de la guerre le 7 août 1908 et reçoit également la présidence du Comité consultatif de défense des colonies. Pressenti pour devenir commandant en chef de l’Armée française en 1911, il décline l’offre pour la laisser à Joseph Joffre, en prétextant son âge et sa santé.
Il prend sa retraite en avril 1914, mais il est rappelé en août après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Le 26 août 1914, il est nommé gouverneur militaire de Paris par Adolphe Messimy, ministre de la Guerre, pour assurer la défense de la capitale. Alors que les Allemands approchent et que le gouvernement part pour Bordeaux en catastrophe, Galliéni met la ville en état de défense, rassure les Parisiens par une proclamation et contribue à la victoire de la Marne, en septembre 1914, grâce, notamment, aux troupes qu’il envoie en renfort, après avoir réquisitionné les taxis parisiens, à la 6e armée du général Maunoury qui se trouve sur l’Ourcq : la bataille de l’Ourcq a permis la victoire de la Marne.
Joffre, inquiet de l’influence et de la réputation de Gallieni, le marginalise un peu. Il l’éloigne du quartier-général, bien que l’on considère que c’est l’initiative de Gallieni, dont les taxis de la Marne sont un symbole, qui a sauvé en grande partie la situation.
Le 29 octobre 1915, il est nommé ministre de la Guerre du 5e gouvernement d’Aristide Briand. Il entre en conflit avec Joffre et évoque publiquement les erreurs commises à Verdun. Pourtant Briand ne le suit pas et il doit démissionner le 10 mars 1916 (restant sur son poste jusqu’au 16 mars).
Ayant des problèmes de santé, notamment un cancer de la prostate, il meurt le 27 mai 1916 des suites de deux interventions chirurgicales dans une clinique de Versailles. Après des funérailles nationales, et conformément à ses dernières volontés, il est inhumé auprès de son épouse dans le cimetière de Saint-Raphaël.
Il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume le 7 mai 1921. La promotion de l’École militaire de Saint-Cyr de 1927 et l’avenue traversant l’esplanade des Invalides porte son nom.
Gare (sente de la) - Toponymie
Gaubert (place Louis et Francine) - Ce dégagement entre des immeubles correspond au lieu initial d’établissemnt de la société des transports Gaubert, actuellement 10/12 bd de la Libération, auparavant avenue des trois gares.
Gaugé (avenue) -
Gouraud (avenue du Général) -
Grand Châlet (sente du) -
Grenier (avenue Pierre) -
Guinon (rue) -
Guizot (rue) - François Pierre Guillaume Guizot, né le 4 octobre 1787 à Nîmes, mort le 12 septembre 1874 au Val-Richer (Calvados), est un historien et homme politique français. Il attend la Restauration pour débuter en politique. Entre 1826 et 1830, il publie une série de grandes fresques sur l’Histoire de France et aussi sur l’Histoire de l’Angleterre. En janvier 1830, il est élu député de Lisieux, et signe l’adresse des 221 contre la politique de Charles X. Ses préférences allant vers une monarchie parlementaire, il se fait l’avocat de Louis-Philippe que la révolution de Juillet mène finalement au trône, et Guizot au gouvernement, en tant que Ministre de l’Intérieur (1830), puis Ministre de l’Instruction publique (1832-1836). Il marque son passage au gouvernement par une rénovation de l’instruction publique. Cette période se caractérise par une opposition pratiquement constante à Thiers. Le retrait de Thiers - trop guerrier - met le maréchal Soult à la tête officielle du gouvernement, mais c’est Guizot qui en est le véritable leader (1840-1847). Pacifique, considérant l’alliance entre la France et le Royaume-Uni nécessaire, il fait le sacrifice de l’orgueil de certains et permet - avec l’aide de Sir Robert Peel - la réconciliation des deux pays, à l’opposé de Lord Palmerston qui - guerrier comme Thiers - pense que la France doit être maîtrisée, affaiblie, dans l’optique d’une guerre future. Lord Palmerston remplacé par Lord Aberdeen, il trouve là un diplomate pacifique, simple et défenseur de l’érudition à sa mesure, scellant le rapprochement des deux nations libérales d’Europe en une entente cordiale. Les crises continuent, mais sont atténuées des deux côtés. Économiquement, il a encouragé les affaires en créant les conditions de la prospérité mais en pensant avant tout à l’agriculture, au négoce et à la finance. Cependant, sous son ministère, la France s’industrialisa comme jamais : caisses d’épargne, infrastructures (routes, canaux, chemins de fer). En 1842, il fait adopter la grande loi de constitution de réseaux ferroviaires en étoile depuis la capitale, amenant le train à Viroflay. Les premières concentrations forment de puissants groupes textiles, métallurgiques et miniers. En 1848 sa chute est provoquée par son obstination à ne pas modifier la loi électorale. Il demeure un intellectuel français actif tant par sa continuité d’action dans l’Académie française (depuis 1836), que dans la communauté calviniste. Il meurt le 12 septembre 1874.
Haras (sente du) -
Hardouin (rue Robert) -
Hassloch (rue de) - Ville jumelle depuis 1961, en Rhénanie -Palatinat. http://www.hassloch.de/home
Herbron (rue Jules) -
Hugo (rue Victor) - Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon, mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français du XIXe siècle. Il est considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française. Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.
Huit mai 1945 (rue du) -
Jouy (rue de) - Ancienne route de Chaville à Jouy en Josas.
Juin (carrefour du Gal Alphonse) -
Juliette (passage) -
Lamartine (rue) - Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine a été un poète, écrivain, historien, et homme politique français né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869.
Le Sabazec (rue du Lt-Colonel) -
Léon, Paul Le SABAZEC, né le 30 octobre 1889 à Nantes (44) est déporté de Compiègne le 22 janvier 1944 vers le KL Buchenwald. (Matricule : 41902). Autre lieu de déportation : Mauthausen où il décède le 13 mars 1944.
Source mémento "Personnalités ayant séjourné ou vécu à Viroflay ", mairie de Viroflay :
LE SABAZEC -Résistant, dit "Lebreton". Mobilisé en 1939, il sollicita et obtint le commandement pour une unité combattante. Au moment de la retraite de 1940, il commença son activité de résistant. Ayant pris le commandement de son régiment,il refusa de déposer les armes, même à l’annonce de l’armistice. Il réussit à procurer des effets civils à tous ses hommes dont pas un seul ne fut fait prisonnier. L’un des premiers, il a su refuser la capitulation. Il reprit donc la lutte sans uniforme et "Lebreton " fut chargé du service des effectifs pour son mouvement. Mais découvert, pourchassé, il fut arrêté en juin 1943 dans son pavillon 40 rue des Fleurs et malgré les confrontations et les coups, il garda toujours un silence hautain et total. Il fut déporté à Mauthausen où il succomba à l’épuisement ayant gardé tout au long de sa vie, sa fierté et sa foi dans les destinées de la patrie qu’il a tant aimée.
Leclerc (avenue du Général) - Philippe François Marie, comte de Hauteclocque, maréchal de France, également connu sous son nom de résistant Jacques-Philippe Leclerc (22 novembre 1902 Belloy-Saint-Léonard, France - 28 novembre 1947 près de Colomb-Béchar en Algérie). 23 août 1952 : Élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume Envoyée en Normandie, sa 2e division blindée (plus connue comme la 2e DB) débarque le 1er août 1944. Faisant partie de la 3e armée du Gal Patton, la division de Leclerc, ou "division Croix de Lorraine", devient parfois même le fer de lance des attaques américaines. Sa division libère Alençon le 12 août, s’illustre dans la forêt d’Écouves, mais bute le 13 août sur Argentan qu’elle ne peut investir, gênant en fait les mouvements américains. Leclerc demande alors l’autorisation de quitter le théâtre des opérations en Normandie, pour "Ne plus perdre un seul homme ici et libérer la capitale de la France". Avec l’accord qu’il a arraché à ses supérieurs, la 2e DB se rue sur Paris, si bien que le 25 août 1944, le général Leclerc reçoit la reddition du général von Choltitz, gouverneur militaire allemand de Paris, à la gare Montparnasse. La capitale a été libérée en deux jours, presque sans combat, dans un mélange de liesse et de coups de feu. Les généraux de Gaulle et Leclerc descendent côte à côte l’avenue des Champs-Élysées alors qu’éclatent encore des accrochages sporadiques. Avant la fin de l’année 1944, le 23 novembre, ses troupes libèrent Strasbourg, occasion d’une prise d’arme pour rappeler que le serment de Koufra a été tenu. Ultimes faits d’armes, ce sont les soldats français de Leclerc qui s’emparent du Kehlsteinhaus, le nid d’aigle d’Adolf Hitler à Berchtesgaden en Bavière, quelques jours seulement avant l’armistice du 8 mai 1945. Le 21 juin, il fait ses adieux avec solennité à sa division, qu’il quitte pour rejoindre le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient en Indochine française occupée par le Japon depuis 1940. Le 2 septembre 1945, c’est Leclerc qui signe, au nom de la France, l’acte de capitulation du Japon à bord du cuirassé USS Missouri, en rade de Tokyo.
Lefaucheux (rue Pierre) - Pierre Lefaucheux (30 juin 1898 à Triel-sur-Seine- 11 février 1955) Centralien de Paris (promotion 1922), résistant (Gildas) à paris, nommé en tant qu’administrateur provisoire de Renault après la libération de Paris et l’arrestation de Louis Renault. Il devient officiellement président à l’âge de 46 ans, le 16 janvier 1945, lorsque Renault est nationalisé sous le nom de Régie Nationale des Usines Renault (RNUR). Il meurt dans un accident de voiture le 11 février 1955, en perdant le contrôle de sa Renault Frégate à l’entrée de Saint-Dizier. Son principal succès a été de redémarrer la production de véhicules et de lancer la 4 CV.
Leroy-Beaulieu (rue) - Anatole Leroy-Beaulieu, né le 12 février 1842 à Lisieux et mort le 15 juin 1912 à Paris, est un historien et essayiste français. Anatole Leroy-Beaulieu est l’auteur d’Une troupe de comédiens, parue en 1866, puis d’un Essai sur la restauration de nos monuments historiques devant l’art et devant le budget qui traite en particulier de la restauration de la cathédrale d’Évreux. Il visite la Russie afin de rassembler des documents sur l’organisation politique et économique des nations slaves. En 1881, Leroy-Beaulieu est élu professeur d’histoire contemporaine et des affaires d’Orient aux sciences à l’Sciences Po (1880-1910) dont il deviendra, à la mort d’Albert Sorel, le directeur, de 1906 à 1912. En 1887, il devient membre libre de l’Académie des sciences morales et politiques et membre titulaire en 1906.
Libération (boulevard de la) - Ancien Bd des Trois Gares, en référence à la Libération de la France par les troupes alliées en 1944. La Libération est intervenue pour Viroflay le 24 août 1944 après une journée de combats autour de Versailles. Les troupes ont traversé la ville par la route nationale.
Linard (rue James) - Le groupe de Résistance de Ruffigné est constitué fin 1942 par James LINARD- père, qui en est devenu le chef. Le groupe se compose à l’origine d’hommes du coin. Le groupe, qui comprend James Linard fils, est arrêté au début 1944. James Linard père décèdera sous la torture (22 septembre 1944). James Linard fils s’évade. Début juin 1944, dans la forêt, 84 maquisards sont sous les ordres du capitaine James Linard qui, recherché par la Gestapo, doit se cacher.
Louis XIV (place) - Louis XIV de France, nommé à sa naissance Louis-Dieudonné et surnommé par la suite le Roi-Soleil ou encore Louis le Grand (Saint-Germain-en-Laye, 5 septembre 1638 - Versailles, 1er septembre 1715) est, du 14 mai 1643 jusqu’à sa mort, roi de France et de Navarre, le troisième de la maison de Bourbon de la dynastie capétienne. Louis XIV, qui a régné pendant 72 ans, est le chef d’État qui a gouverné la France le plus longtemps, et le souverain qui est parvenu à l’âge le plus avancé. Il est aussi le monarque qui a régné le plus longtemps en Europe. Louis XIV accède au trône quelques mois après son cinquième anniversaire, mais après une minorité très marquée par la révolte de la Fronde (1648-1653), il n’assume personnellement le contrôle du gouvernement qu’à partir de la mort de son Premier ministre, le Cardinal Mazarin, en 1661. Il ne prit jamais de Premier ministre, et accentua encore son rôle direct dans l’État après la mort de ses puissants ministres Colbert (1683) et Louvois (1691). Son règne marqua l’apogée de la construction séculaire d’un absolutisme royal de droit divin. Louis XIV vit son autorité absolue bénéficier de la fin historique des grandes révoltes nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes, qui marquaient la vie du royaume depuis plus d’un siècle. Louis XIV a accru le territoire de la France et sa puissance en Europe. L’une des grandes œuvres du roi a aussi été la mise en place d’un État centralisé et absolutiste. Il le dirige après 1682 depuis le vaste château de Versailles, dont il a ordonné la construction. Ce dernier, modèle architectural de nombreux palais européens par la suite, est le cadre d’une étiquette très élaborée à laquelle il soumet la noblesse de cour, qu’il tient étroitement en main auprès de lui. Louis XIV réduisit aussi le rôle des Parlements et prit la décision controversée de la révocation de l’édit de Nantes en 1685. La fin de son long règne fut ternie par l’exode massif des protestants persécutés, par une série de revers militaires, par les famines très meurtrières de 1693 et de 1709, par la révolte engendrant la guerre des Camisards, et par de nombreux décès dans la famille royale. Habité de l’idée de sa gloire et de son droit divin, soucieux d’accomplir en permanence son "métier de roi", Louis XIV est devenu l’archétype du monarque absolu.
Louvois (avenue, rue) - François Michel Le Tellier, seigneur de Chaville, marquis de Louvois (18 janvier 1641 à Paris - 16 juillet 1691 à Versailles) fut un homme d’État français. Son père Michel Le Tellier lui obtient de Louis XIV la transmission de son secrétariat d’État à la Guerre, alors qu’il n’a que quinze ans. Il n’occupe le poste que six ans plus tard en 1666. En 1661, il est membre du conseil des Dépêches, surintendant des Postes en 1668, ministre d’État en 1672 et achète la surintendance des Bâtiments, Arts et Manufactures. Collaborant avec son père, il réorganise l’armée en améliorant le recrutement, l’entretien et la police des troupes, dont il règle par ailleurs les problèmes d’ancienneté. Il est aussi responsable desdragonnages, de la dévastation du Palatinat, en 1689 ; la France perd Mayence la même année, ce qui cause sa disgrâce, outre l’hostilité de Mme de Maintenon.
Louvre (rue du) - ( ?)
Mallier (sente) - ( ?)
Malouët (rue Henri) - Baron Malouët, petit-fils de Pierre-Victor baron Malouët (1740-1814). Ce dernier, ancien constituant et ami de Louis XVI, avait de grands intérêts à Saint-Domingue dont il avait été un administrateur. Ancien Intendant de la Guyane, il meurt Ministre de la marine. En Guyane, il fut le promoteur d’importants travaux. Après sa capture par un corsaire anglais, il rentre en 1778. Intendant de la marine à Toulon, il fut élu le 21 mars 1789, député du Tiers Etat aux Etats Généraux. Malouet compta, à l’Assemblée Constituante, parmi les chefs des royalistes, soutint le système des deux Chambres et le véto royal et fonda le club des Impartiaux. Il émigra en Angleterre après le 10 août 1792 et sollicita l’honneur de défendre Louis XVI. Rentré en France sous le Consulat, il mourut comme ministre de la Marine. Il a laissé des Mémoires, publiées en 2 volumes par son petit-fils le baron Henri Malouët à Paris en 1868. La propriété du baron Malouët s’étendait sur le côté nord de la route de Chaville (Gaston Boissier)
Marais (impasse des, rue des) - La rue des Marais constituait un chemin d’évitement du fond de la vallée de Marivel, montant vers le nord-est de Versailles. Le terme marais se réfère ici aux zones cultivées, les maraîchages.
Marguerite (avenue) - ( ?)
Marie-Amélie (rue) - ( ?)
Marquette (impasse de la, sente de la, rue de la) - Toponymie : marquette, petite marche, léger plateau sur un coteau.
Martin (rue Henri) - Henri Martin, historien né à Saint-Quentin, le 20 février 1810. Il débuta dans la littérature par des romans, mais il se livra bientôt aux études historiques. Son Histoire de France était reconnue. Henri Martin fut élu à l’Académie des Sciences morales et politiques en 1871, et fut élu à l’Académie française le 13 juin 1878 en remplacement d’Adolphe Thiers. Rédacteur au Siècle, Henri Martin fut maire du XVIe arrondissement en 1870, député de Paris en 1871, sénateur en 1876, l’un des fondateurs et le premier président de la Ligue des Patriotes. Mort le 14 décembre 1883.
Massenet (rue Jules) - Jules Massenet est un compositeur français, né à Montaud, près de Saint-Étienne le 12 mai 1842 et mort à Paris le 13 août 1912. Fils d’Alexis Massenet, industriel fabriquant des lames de faux, Jules Massenet vécut à Paris dès 1848, entra au conservatoire de Paris à onze ans, obtint un premier prix de piano en 1859 puis remporta le Grand Prix de Rome en 1863 grâce à sa cantate David Rizzio. Il rencontra à cette occasion Franz Liszt qui lui demanda de le seconder dans ses tâches d’enseignement. Trois ans plus tard, il regagna Paris et y connut ses premiers succès. En 1878, il fut nommé professeur au Conservatoire. En 1884 fut créé son très populaire Manon, opéra d’après le roman Manon Lescaut de l’Abbé Prévost. Ses opéras les plus fameux sont Don Quichotte, Hérodiade, Le Cid, Le Jongleur de Notre-Dame et, plus encore, Werther - d’après Les Souffrances du jeune Werther de Goethe. Il a laissé une œuvre essentiellement lyrique (vingt-cinq opéras) mais aussi pianistique et symphonique. Il a également été très influencé par les sujets religieux et a souvent été considéré comme l’héritier de Charles Gounod.
Mazé (rue Hippolyte) - Hippolyte Mazé (5 novembre 1839- 25 octobre 1891) enseignant, sénateur de Seine-et-Oise , considéré comme le père de la Mutualité française. C’est lors de l’assemblée générale des Ménages Prévoyants du 10 juillet 1887 qu’Hippolyte Maze, sénateur de Seine-et-Oise, considéré comme le père de la Mutualité, émet le voeu de fédérer toutes les mutuelles de France. C’est chose faite en 1890 avec la création de la Ligue nationale de la prévoyance et de la mutualité, ancêtre de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF), qui voit le jour le 10 novembre 1902. Une Union des sociétés de secours mutuels de l’arrondissement de Versailles est créée en 1903.
Mermoz (rue Jean) - Jean Mermoz (né à Aubenton, Aisne le 9 décembre 1901 - disparu dans l’Atlantique Sud le 7 décembre 1936) est un pilote français, figure légendaire de l’Aéropostale, surnommé l’Archange.
Messiers (allée) - ( ?)
Michelet (rue) - Jules Michelet (21 août 1798 - 9 février 1874) est un historien français.
Molière (rue) - Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un auteur et un acteur français de théâtre du XVIIe siècle, baptisé le 15 janvier 1622 (date de naissance indéterminée) et mort le 17 février 1673. Considéré comme le « patron » de la Comédie-Française, il en est toujours l’auteur le plus joué. Impitoyable pour le pédantisme des faux savants, le mensonge des médecins ignorants, la prétention des bourgeois enrichis, Molière aime la jeunesse qu’il veut libérer des contraintes absurdes. Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l’ascétisme, son rôle de moraliste s’arrête là où il l’a défini : « Je ne sais s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement », et son but a d’abord été de « faire rire les honnêtes gens ». Il fait donc sienne cette devise qui apparaît sur les tréteaux italiens dès les années 1620 en France, au sujet de la comédie : Castigat ridendo mores - Elle corrige les mœurs par le rire.
Morin (place Maurice) - Pilote d’essai français, né en 1900. Il travaillait pour les constructeurs de Villacoublay. Il périt lors d’essais à l’aérodrome de La Baule -Escoublac en janvier 1933. Il fut décoré de la légion d’honneur à titre posthume à l’été 1933 par Pierre Cot, ministre de l’Air, en présence de Dieudonné Costes et de Sadi Lecointe, lors du passage du Tour de France aérien à la Baule. Il est inhumé au cimetière de Viroflay à côté de Fronval.
Moser (avenue) - Le nom de Moser est attaché à celui d’une grande pépinière qui occupait toute la partie est de la rue de l’Ecole des Postes, face à Sainte Geneviève.
Mouchets (sente des) - ( ?)
Nationale (Route) - Jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, ancien nom usuel de l’avenue du Général Leclerc.
Nice (rue de) ( ?)
Nicquet (rue Nicolas) Curé de Viroflay, Maire du 3.6.1791 au 13.11.1791 puis du 22.9.1792 au 15.4.1794. Son nom a été donné à une voie privée, très proche de l’église Saint Eustache.
Notre-Dame du Chêne (rue) - Toponymie pour cette rue qui monte à un chêne remarquable, lieu de pèlerinage (Chêne de la Vierge).
Oiseaux (rue des) - Comme dans beaucoup de lotissements, cette rue du quartier du Haras a gardé son nom bucolique d’origine.
Onze Novembre 1918 (place du) - Le 11 novembre 1918, à 5hl5 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d’armistice du Maréchal Foch. Le 11 novembre 1918, à llh00, le "Cessez le Feu" sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d’une guerre effroyable. Utilisée pour la signature de l’armistice le 11 novembre 1918, la voiture n° 2419D avait été aménagée en bureau pour le Maréchal Foch par la Société des Wagons-Lits. Le wagon du 11 novembre sera installé en 1927 dans la Clairière, Hautement symbolique, ce wagon sera utilisé par Hitler pour l’armistice de 1940, puis emporté et incendié en Allemagne en avril 1945, alors que l’Allemagne est à la veille d’un nouveau " Le 11 novembre". Le musée actuel du 11 novembre 1918 expose une autre voiture de la même série de 1913. Voici ce qu’écrira Foch à propos du 11 novembre : "le 11 novembre à 11 heures, le feu était arrêté sur tout le front des armées alliées. Un silence impressionnant succédait à cinquante-trois mois de bataille. Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement de la paix dans le monde. Le lendemain [du 11 novembre], j’adressais un ordre du jour de félicitations aux armées alliées".
Parc (avenue du) Toponymie pour cette voie en contrebas du domaine du Haras, parallèle à la Route Nationale. Mention probablement du Parc royal de chasse dont Viroflay faisait partie sous l’Ancien Régime. Le ru de Marivel y passe en souterrain.
Pasteur (avenue) Louis Pasteur (Dole le 27 décembre 1822 - Marnes-la-Coquette le 28 septembre 1895), scientifique français, est un pionnier de la microbiologie. Il y étudie la chimie et la physique, ainsi que la cristallographie. Il soutient d’ailleurs deux thèses en 1847, en chimie et en physique. Mais c’est en cristallographie qu’il fait ses premières découvertes sur la polarisation de la lumière par les cristaux. Battu aux élections, il reprend ses recherches et conclut ses études sur la fermentation de la bière (1876). En 1885, Pasteur refusa de poser sa candidature aux élections législatives, alors que les paysans de la Beauce, dont il avait sauvé les troupeaux grâce au vaccin contre le charbon, l’auraient sans doute porté à la Chambre des Députés. La découverte du vaccin antirabique (1885) vaudra à Pasteur sa consécration dans le monde : il recevra de nombreuses distinctions. Il meurt le 28 septembre 1895. Les Français auraient voulu qu’il fût enterré au Panthéon de Paris ; finalement sa famille décida de l’enterrer dans une crypte de l’Institut Pasteur. L’Institut Pasteur est une fondation française à but non lucratif qui se consacre à l’étude de la biologie, des microorganismes, des maladies et des vaccins. Il est ainsi nommé d’après Louis Pasteur, son fondateur et premier directeur qui, en 1885, a mis au point le premier vaccin contre la rage. Il a été fondé le 4 juin 1887, grâce à une souscription nationale et inauguré le 14 novembre 1888.
Pavé de Meudon (route du) - Toponymie. Une voie pavée existait pour rejoindre Paris à Versailles en passant par les hauteurs du versant sud de Marivel. Elle était pavée de gros grès arrondis comme ceux de la cour du château de Versailles, et encore visibles sur certains sections forestières comme derrière le Chêne de la Vierge.
Pépinière (avenue de la) - toponymie
Péri (rue Gabriel) - Gabriel Péri est un homme politique français (Toulon, 9 février 1902 - Paris, 15 décembre 1941). Journaliste de profession, il a été membre du Comité central du Parti communiste français, rédacteur du service politique étrangère de l’Humanité et député de Seine-et-Oise. Résistant, il a été arrêté puis fusillé par l’Occupant, au mont Valérien.
Petit (rue Arthur) - Pharmacien de la commune, Maire de Viroflay du 2.9.1881 au 18.5.1884 puis du 7.2.1886 au 17.05.1908
Pilot (sente) - ( ?)
Poincaré (rue Raymond) - Raymond Poincaré, né le 20 août 1860 à Bar-le-Duc (Meuse) et mort le 15 octobre 1934 à Paris, est un homme d’État français, cousin du mathématicien Henri Poincaré. Homme politique modéré et conciliant dès son premier mandat de député de la Meuse en 1887, ce fils de polytechnicien, lui-même avocat célèbre à Paris et entré avec réticence sur la scène politique, s’y imposa rapidement. Il préféra le Sénat à la Chambre etil fut élu à l’Académie française en 1909. Dixième Président de la République (1913-1920) il succède à Armand Fallières. Il fut président de la République française entre 1913 et 1920, dans une période marquée par la Première Guerre mondiale pendant laquelle il fut l’artisan de l’Union Sacrée politique et sociale, aux côtés de René Viviani ou Georges Clemenceau. Il accepte de redevenir président du conseil, à deux reprises devant l’ampleur de la crise financière ; il forma un ministère d’union, et dévalua la monnaie : le franc Germinal fut remplacé par le franc Poincaré d’une valeur cinq fois moindre.
Pont des Chasses (rue du) - toponymie
Poste (allée de la) - Sente ouverte pour desservir la nouvelle Poste, sur le Plateau.
Prés (sente des) Toponymie
Prés aux Bois (rue des) - Nom d’une parcelle défrichée en bordure du bois de Fausses-Reposes, desservie par cette rue qui monte progressivement à partir de la rue de l’Ecole des Postes et figure l’une des plus anciennes voies de Viroflay.
Procession (sente de la) - Probablement voie de passage pour une procession rituelle vers une chapelle ou un reposoir en bordure de la forêt de Fausses-Reposes.
Quarante Arpents (rue des) - Cette rue a pris le nom de la parcelle qu’elle desservait. Arpent : unité de mesure de longueur (10 perches = 70 mètres) ou de surface (100 perches carrées = 4900 m2 = 0,49ha).
Racine (rue) - Jean Racine est un poète français tragique né le 22 décembre 1639 à La Ferté-Milon (France, aujourd’hui dans le département de l’Aisne), mort le 21 avril 1699 à Paris. Il est considéré, à l’égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Orphelin dès trois ans, il est recueilli par sa tante, religieuse à Port-Royal, où il reçoit une éducation janséniste. Il reçoit une large culture, comprenant également la littérature. En 1660, il reçoit une pension du roi grâce à des odes : la Convalescence du Roi et la Renommée aux Muses et la Nymphe de la Seine. En 1664, il est introduit à la cour, grâce à un poème à l’éloge de Louis XIV. En 1665, il fait jouer Alexandre le Grand qui est son premier succès. La pièce plait notamment au roi, car elle est à son honneur. Elle est d’ailleurs retirée à Molière, par Louis XIV, pour être jouée par une troupe de comédiens plus prestigieux, à l’Hôtel de Bourgogne, car Alexandre le Grand représente le roi-soleil. L’important succès de la tragédie Andromaque (1667) assure sa réputation. Après une unique comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Membre de l’Académie française depuis 1673, Racine est anobli en 1674. Il est également trésorier de France, ce qui lui assure un revenu. Enfin il est nommé historiographe du roi. Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. Réalisant l’idéal de la tragédie classique, il présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages.
René (rue) - ( ?) probablement propriétaire du terrain sur lequel cette voie a été ouverte.
Rey (rue Jean) - Rey (Jean, Alexandre) 11 août 1861 - 25 décembre 1935 (Paris) Ingénieur, inventeur, élu Membre de l’Académie des sciences le 16 juin 1930 (division des applications de la science à l’industrie). Propriétaire des Feuillantines, au 30 rue de Versailles, son nom fut donné à cette voie. Né Suisse à Lausanne, il épouse Marie Sautter, fille du fondateur de Sautter-Harlé. Après la mort de Marie, Jean Rey se marie avec une autre descendante des Sautter, née Van Muyden. Jean Rey était l’oncle d’un autre Jean Rey (1902-1983), belge et protestant qui fut membre de la Commission de la CEE de 1958 à 1967, puis président de la Commission de 1967 à 1970. En 1883, il entrait major à l’Ecole des Mines de Paris. A sa sortie, il fut attaché tout d’abord aux travaux de la Carte géologique de France, puis à la maison Sautter-Lemonnier, déjà renommée pour ses machines électriques et ses phares, devenue depuis la maison Sautter-Harlé. C’est là qu’il accomplit toute sa carrière, durant 45 années, carrière marquée par des recherches couronnées de succès et des inventions intéressant au plus haut point la défense nationale. Il travailla la commande électrique des matériels militaires, la visibilité des phares, la thermodynamique des vapeurs de pétrole, les moteurs Diesel, sur les turbines à vapeur. Il fut un ingénieur, un savant admiré, un inventeur célèbre et un grand patriote, toujours soucieux de l’intérêt national et de l’avenir de la France. Il dirigea les usines Sautter-Harlé, et a donné son nom à une rue du XVe arrdt de Paris (non loin de la rue de Viroflay !). Membre de l’Institut (division des applications de la science à l’industrie, Académie des sciences). Elu le 16 juin 1930.
Rieussec (rue) - Joseph Rieussec, maire de Viroflay du 31/5/1819 au 15/5/1831, colonel de la Garde nationale, fut tué le 28 juillet 1835 dans l’attentat perpétré par Giuseppe Fieschi contre Louis-Philippe Ier. Il est inhumé avec les autres victimes aux Invalides. Son nom a été donné à une rue principale de sa ville, la traversant du nord au sud.
Roger (rue Edouard Branly et Ernest Roger) - Né le 22 juillet 1864 à Paris et mort en 1943, Ernest_Roger était un scientifique ; il fut un des précurseurs de la TSF. En 1887, Ernest Roger entra comme ingénieur dans la maison E. Ducretet à Paris, 75 rue Claude Bernard. Eugène Ducretet avait fondé cette Maison en 1864 afin de produire des instruments de précision pour les sciences et l’industrie. Quand Ernest Roger arriva chez Ducretet, celui-ci venait de lancer des recherches concernant les rayons X et les courants de haute fréquence, chaque découverte étant destinée à trouver rapidement des applications pratiques dans l’industrie. Ernest Roger participa dès lors à ces recherches. Avec Eugène Ducretet, il eut ainsi l’occasion de mettre au point l’éclairage à l’acétylène, des cloches sous-marines ou encore des fours électriques. Il étudia également les compressions des gaz. Les domaines concernés par les recherches étaient donc très variés, mais la maison Ducretet était alors un carrefour de savants et de physiciens dont la collaboration était fructueuse : Branly, Becquerel, Berthelot, Curie et beaucoup d’autres.
L’ensemble des découvertes obtenues dans le domaine des ondes, en particulier le fameux cohéreur à limaille de Branly (1890), permit à Ernest Roger et à Eugène Ducretet d’effectuer une synthèse, pour mettre au point au cours des années 1896-98 ce qui allait devenir la « TSF ».
Septuagénaire, Ernest Roger prit sa retraite à Viroflay, en banlieue parisienne. À cause de ses travaux, malgré la loi qui interdisait la création de stations privées, il avait reçu l’autorisation d’installer un poste émetteur dans sa propriété de Bon Repos. Tous les jeudis, à heure fixe, il s’amusait à envoyer des messages à ses petits-enfants restés dans le sixième arrondissement de Paris. Il était, en quelque sorte, le premier radio-amateur français... Dès leur entrée à Paris, les nazis mirent fin à ces amusettes en venant confisquer ce qui était devenu un émetteur-pirate. Ernest Roger ne les vit pas revenir en août 1944, au moment de la Libération, les Allemands étant revenus à Bon Repos pour examiner s’ils ne pourraient pas contrôler l’avenue de Versailles depuis le parc de la propriété : Ernest Roger était déjà mort.
Son jeune frère Henri Roger eut, de son mariage avec Jeanne Viollet, une fille Hélène Roger-Viollet, photographe, journaliste, féministe, qui fonda en 1938 la célèbre Agence Roger-Viollet.
(voir Branly)
Roses (allée des) - toponymie
Roux (rue du Docteur) - Pierre Paul Emile Roux (1853-1933), bactériologiste français élève de Pasteur, directeur de l’Institut Pasteur ; découvrit le traitement de la diphtérie par le sérum de cheval. Pierre Paul Émile Roux, né le 17 décembre 1853 à Confolens (Charente) et décédé le 3 novembre 1933 à Paris, était médecin, bactériologiste et immunologiste français. Il fut un des plus proches collaborateurs de Pasteur (1822-1895), et fonda avec lui l’Institut Pasteur ; il découvrit le sérum antidiphtérique, la première thérapie efficace contre cette maladie.
Sablière (rue de la) - Toponymie. A l’entrée de la commune, une colline a éré arasée pour fournir du sable de construction, principalement pour Versailles. Champ de tir pendant la guerre 1914-18, elle a été partiellement comblée et abrite maintenant le club de tennis.
Sainte-Geneviève (rue) - ( ?) Sainte Geneviève, patronne de Paris.
Saint-Paul (place, sente) - toponymie. Voisinage de la chapelle saint-Paul.
Saisons (rue des) - toponymie. Chemin arboré et fleuri en contrebas du clos Saint Vigor.
Source (sente de la) - toponymie.
Stalingrad (place de la bataille de) - Stalingrad (en russe « ville de Staline ») a été le nom d’une ville de l’Union des républiques socialistes soviétiques de 1925 à 1961, depuis Volgograd. La bataille de Stalingrad a été un tournant majeur dans la Seconde Guerre mondiale de par sa signification et sa nature : Elle marque le début de la retraite ininterrompue de l’armée allemande en Europe de l’Est jusqu’à la défaite finale en 1945 avec la conquête de Berlin par l’Armée rouge. Elle est considérée comme la bataille la plus sanglante de l’histoire. On s’en souvient pour l’intensité de ses combats urbains.
Sully (square) - Maximilien de Béthune, duc de Sully, pair de France, prince souverain d’Henrichemont, marquis de Rosny (1559-1641) fut ministre d’Henri IV, roi de France et de Navarre.
Trois Maisons (rue des, sente des) - toponymie
Tuilerie (rue de la) - Toponymie. Une fabrique de tuiles se situait dans ce contrebas de la propriété Vigor.
Vauban (square) - Sébastien Le Prestre, seigneur de Vauban (1633 - 1707) est un ingénieur et architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien et essayiste français. Expert en poliorcétique, il donna au royaume de France « une ceinture de fer » et fut nommé maréchal de France par Louis XIV. Vauban a voulu faire de la France un "pré carré", selon son expression, protégé par une ceinture de citadelles. Il a conçu ou amélioré une centaine de places fortes. L’ingénieur n’avait pas l’ambition de faire des forteresses inexpugnables, car la stratégie consistait alors à gagner du temps en obligeant l’assaillant à immobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l’assiégé. Il dota la France d’un glacis que les progrès de l’artillerie ne démoderont pas avant la fin du XVIIIe siècle.
Vélizy (avenue de) - toponymie
Verdun (place de) - La bataille de Verdun fut une bataille de la Première Guerre mondiale, du 21 février au 19 décembre 1916 près de Verdun en France, entre les armées française et allemande. Conçue par von Falkenhayn comme une bataille d’attrition pour "saigner à blanc" l’armée française sous un déluge d’obus dans un rapport de pertes de 1 pour 2, elle se révèlera en fait presque aussi coûteuse pour l’attaquant : elle fit plus de 300 000 morts (163 000 soldats français et 143 000 allemands) et de 400 000 blessés (au moins 216 000 français et 187 000 allemands), pour se terminer sur un retour à la situation antérieure.
Versailles (avenue de) - toponymie
Vieux Pont de Bois (rue du) - toponymie
Vignes (rue des) - toponymie
Vigor (château Saint Vigor, Clos Saint Vigor) - ( ?)
Welschinger (rue Henri) - Henri Welschinger, né à Muttersholtz le 2 février 1846 et mort à Viroflay le 3 novembre 1919, est un historien et administrateur français, également homme de lettres, journaliste et critique. Après des études à Strasbourg et à Paris, il devient administrateur au Sénat et vit au palais du Luxembourg pendant 42 ans. Il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1907.