Au débouché du tunnel de Meudon, longtemps le 2° plus long de France, la troisième gare de Viroflay porte le nom des deux communes voisines qu’elle dessert, Chaville et Vélizy. Equipée pour les voyageurs côté nord, elle avait sur l’autre côté des quais de déchargement pour les chevaux et le matériel lourd. Des activités se sont développées autour, transports routiers, restaurants, commerce, et le Haras de Gaillon.
L’arrivée du train
Le projet initial de voie ferrée longeant la Seine des Invalides à Issy puis continuant sur Versailles par Meudon, Chaville et Viroflay, ne fut ouverte que partiellement pour l’exposition Universelle de 1900. Les difficultés techniques rencontrées dans le percement du tunnel de Meudon à Chaville retardèrent l’arrivée du train jusqu’à 1902.
Sur la ligne du train électrique de la ligne des Invalides, pour lequel on distingue le troisième rail entre les voies, un train à vapeur sort curieusement du tunnel de Meudon. Editeur Plazanet, carte non numérotée d’une série, en carton fort embossé, sur Chaville et Vélizy, n’ayant pas circulé, probablement précurseur (coll. part.)
Zoom sur un train à vapeur sortant du tunnel de Meudon. (coll. part.)
Le train électrique sort du tunnel de Meudon avant d’aborder la courbe vers Chaville-Vélizy. (coll. part.)
La courbe du train à la hauteur de l’étang de Brisemiche. Plan large. (coll. part.)
Le train électrique dans la courbe d’approche de Chaville, à hauteur de Brisemiche. On notera le 3ème rail qui alimente la motrice. Ce dispositif, différent de la vapeur du réseau de Montparnasse, est resté actif jusqu’en novembre 1979, date de la réforme du matériel et de l’inauguration du RER C. (coll. part.)
A la hauteur de Brisemiche, un pont avec une arche très allongée surplombe la voie en courbe, peu avant l’entrée dans le tunnel. Petite animation. (coll. part.)
A l’approche de la gare, la voie longe l’étang de Brisemiche. (coll. part.)
La Gare
Vers 1900, la place de la gare est encore trop grande. Le trafic commencera en 1902. Le bas n’est pas encore ouvert et reste en verdure. CPA coloriée support toilé (coll. part.).
La gare de Chaville-Vélizy . Carte coloriée en carton gaufré (coll. part.)
La gare de Chaville-Vélizy et la place (coll. part.)
L’intérieur de la gare (coll. part.)
Belle entrée de train à vapeur en gare de Chaville -Vélizy. Le service voyageur est assuré par d’autres convois, électriques ceux-là. Le rail électrique est reconnaissable entre les voies avec ses patins de support isolants (coll. part.)
Locomotive en tête d’un train qui semble transporter des chevaux et de la paille bâchée. On peut supposer que ce train à vapeur est en provenance de la Beauce pour l’approvisionnement du Haras. Etant à vapeur il ne va pas entrer dans le tuneel et rebrousser. (coll. part.)
Intérieur de la gare de Chaville-Vélizy (coll. part.)
L’intérieur de la gare de Chaville-Vélizy ensoleillée à la fin des années 30. Carte sépia à bordure, éditeur Malcuit, collection régionale n° 3842, ayant circulé le 30/11/1937. (coll. part.)
Vue générale avec la partie marchandises au premier plan. carte E. Malcuit n° 1187. Carte circulée le 10/12/2011. (coll. part.)
La zone de triage et de marchandises de la gare de Chaville-Vélizy. On peut noter plusieurs voies, un hangar et une grue de forte capacité. (coll. part.)
La zone de déchargement. Au premier plan, une grue de grande capacité. Carte précurseur. (coll. part.)
Intérieur de la gare de Chaville-Vélizy (coll. part.)
La zone de triage de la gare de Chaville-Vélizy. "32 - Chaville (S. et O.) - Ensemble de la Gare de Chaville-Vélizy" Carte circulée le 16/11/1913, dos divisé (coll. part.)
Intérieur de la gare avec un train électrique vers Paris à l’approche. "Chaville - Gare de Chaville-Vélizy - Chemin de Fer Electrique" P. Marmuse, Paris , éditeur. Carte circulée, dos divisé (coll. part.)
L’intérieur de la gare dans les années 70 (coll. part.)
Intérieur de la gare de Chaville-Vélizy. Avec l’essor de l’aviation et de l’aérostation, les éditeurs ajoutaient dans le ciel un ou plusieurs aéronefs pour stimuler les ventes. La proximité du terrain de Villacoublay achevait de valider la vue. La surcharge est en général évidente avec le très bon contraste des ajouts (voir détail ci-dessous). Coll. part.
Motrice d’une rame à l’arrêt en gare. (coll. part.)
Baptême de la rame "VIROFLAY" affectée à la circulation des voyageurs sur le RER C ouest.
Rame siglée du blason de Viroflay. CPM souvenir de l’inauguration.
La rue de Jouy
Outre la sortie par la gare, sur la place, il y avait un sentier en pente vers la rue de Jouy. On notera que le bas de la place est encore boisé. (coll. part.)
Le restaurant Valroff, juste avant le pont du chemin de fer et la montée sur Vélizy. (coll. part.)
Intérieur du restaurant Valroff (coll. part.)
Photo de groupe devant le restaurant Louis Valroff, rue de Jouy, près de la descente de gare.
Détail.
Voir notre article spécialisé sur la rue de Jouy.
Une belle vue coloriée qui témoigne de l’activité de lotissement autour de la gare de Chaville -Vélizy, de part et d’autre de la rue de Jouy. (coll. part.)
La descente de la rue de Jouy vue de l’angle de l’actuelle rue Pasteur. Encore aucune construction. Seule la gare domine au loin à gauche et les longs bâtiments de la ferme Gaillon sont visibles derrière le pont du chemin de fer des Invalides. (coll. part.)
photo agrandie ici
Des voitures amies garées non loin de la Popote des Ailes, rendez-vous des aviateurs et ingénieurs de Villacoublay (coll. part.)
Voir notre article sur la Popote des Ailes.
La place
Belle animation de voyageurs et de véhicules devant la Gare de Chaville-Vélizy. A gauche un autocar Gaubert, au centre de nombreux taxis. Postée en 1937, la photo est probablement nettement antérieure, au début des années 30. (coll . part.)
L’hôtel est encore bien esseulé sur la place de la gare en 1910. On distingue au fond les frondaisons du restaurant Valroff et la culée du pont de la rue de Jouy, à droite de l’arche blanche. CPA circulée (coll. part.)
Voir notre article spécialisé.
Mise à jour septembre 2021