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De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.
En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.
En retrait derrière de hautes grilles, le bâtiment principal de la Préfecture a des faux-airs du château, flanqué de ses deux ailes. Il est situé sur l’avenue de Paris, au débouché de la rue des Etats-Généraux.
Le site de la ville nous conte l’histoire du lieu :
C’est en 1670, que le maréchal de Bellefonds, gouverneur des chenils et de la louveterie du Roi construit avenue de Paris une très belle demeure dont les jardins s’étendent jusqu’au parc du Château. Louis XIV l’acquiert en 1680 pour le duc de Vermandois, son fils légitimé, qui meurt prématurément trois ans plus tard. La propriété revient alors à sa sœur, la princesse de Conti, qui en fait un lieu de fêtes prisé de toute la cour. Vendu à un spéculateur qui disperse mobilier, œuvres d’art, lambris et ornements, l’hôtel est finalement racheté en 1723 par Louis XV pour y loger le duc de Bourbon, Grand Maître de sa Maison. D’importants travaux de décoration sont entrepris sous la direction de Robert de Cotte, premier architecte du Roi et disciple de Mansart. À l’instar de la princesse de Conti, le duc de Bourbon organise en son sein de fastueuses réceptions. Inoccupé à la Révolution, l’hôtel accueille provisoirement en janvier 1790 la municipalité de Versailles, jusqu’alors hébergée dans un garde-meuble royal, rue des Réservoirs. L’installation est officialisée en 1821. De cette époque date d’ailleurs le prolongement de la rue Royale vers l’avenue de Paris. L’édifice s’orne d’un clocheton surmonté d’une horloge. En 1859, la Ville en devient officiellement propriétaire. Mais Versailles est en pleine expansion et, malgré de multiples travaux d’aménagement, les locaux s’avèrent rapidement trop exigus. L’hôtel est finalement démoli en 1899 sur ordre du maire de l’époque, Édouard Lefebvre. Reconstruit par le Versaillais Henri Le Grand, il est surmonté d’un campanile dominant la ville et s’ouvre désormais sur l’avenue de Paris autour d’une cour d’honneur entourée de grilles. Inauguré le 18 novembre 1900, le bâtiment perd son campanile, jugé trop haut, en 1945, tandis que les grilles de la cour d’honneur disparaissent.
De nos jours, l’édifice domine majestueusement l’avenue de Paris et garde un aspect proche de celui illustré par les cartes postales. On notera le monument aux morts construit en 1922 et inauguré en 1924 et l’horloge fleurie près de la gare rive gauche.
L’Hôpital militaire Frédéric Larrey
L’Hôpital civil Richaud
Dans certaines circonstances prévues par la Constitution, les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat) se réunissent pour un vote solennel. Jusqu’en 1958, on y procéda à l’élection des Présidents de la République. Depuis, le Congrès se réunit à Versailles pour amender la Constitution ou pour des communications solennelles du président de la République.
Ces deux cachets témoignent de l’élection présidentielle du 17 janvier 1906. Emile Loubet ne se représentant pas, deux candidats s’affrontent : le président de la Chambre des députés, Paul Doumer, et le président du Sénat, Armand Fallières. Favori des radicaux mais trop politicien, Doumer est finalement battu par Fallières.