Les terrains qui bordaient le Haras sur son côté sud ont été achetés au roi Louis XVI en 1787 par monsieur Machelard. La rue Machelard, tracée au milieu de ces terrains, joignait l’actuelle avenue Gaston Boissier au pavé de Meudon. Une partie de la rue a disparu lors de la construction du gymnase et du CES en 1966.
Il y avait à l’orée du bois de Meudon un chêne remarquable (20 mètres de hauteur, 5,30 mètres de circonférence, ce qui situe sa naissance en 1500) ; une statue de la Vierge Marie avait été placée dans ses branches, et l’on s’y rendait en procession.
En 1852, une épidémie de choléra frappe Viroflay et fait 52 morts, suivie d’une autre en 1859. La ferveur populaire se fait plus intense et Viroflay se met sous la protection de la Vierge. Des processions plus fréquentes s’organisent. En 1881, une statue de pierre, copie d’une statue de Chartres, est solennellement installée. On est en pleine querelle anticléricale et moins d’un mois après, le 26 juillet 1881, la tête de la Vierge est brisée à coup de pierres. La statue restaurée est alors placée dans l’église Saint-Eustache, où elle se trouve toujours, et remplacée dans le chêne par une en fonte.
Des processions ont lieu au Chêne de la Vierge jusque dans les années 1960.