ex-avenue des Ecoles
L’avenue des Écoles, proche des écoles communales de filles et de garçons faisait partie du lotissement Dada sur le Plateau, qui date de 1908. En effet elle est dirigée vers le groupe scolaire de la rue Rieussec. Elle se termine sur l’avenue des Combattants (ex-avenue des Deux Gares).
Le commandant Raynal ayant habité dans cette rue, elle prend son nom le 8 novembre 1950 par délibération du conseil municipal, à la suite du vœu émis par la section de l’Union nationale des Combattants de Viroflay. Le commandant Raynal fut le défenseur héroïque du fort de Vaux pendant la bataille de Verdun.
Encerclé, manquant de tout, surtout d’eau potable, il subit pendant deux jours, du 5 au 7 juin 1916, une violente attaque des forces ennemies. Il résista jusqu’à l’extrême limite de ses forces, mais la position fut emportée le 7 au matin par les forces allemandes. Prisonnier, le Kronprinz tint à le recevoir pour lui offrir un sabre d’honneur, témoignage d’admiration pour sa bravoure.
Un épisode de la chute du fort de Vaux se rapporte au dernier pigeon qui fut lâché pour réclamer à la place forte de Verdun des secours et annoncer la chute imminente.
Sylvain Eugène Raynal (3 mars 1867 - 13 janvier 1939, Boulogne-Billancourt), officier militaire français, célèbre pour avoir commandé la défense héroïque du fort de Vaux, sur le champ de bataille de Verdun.
En 1916, le fort est bombardé par des obus de 420 qui détruisent entre autre la tourelle de 75. Du 2 juin au 7 juin 1916 la garnison du fort, sous les ordres du commandement Raynal, résiste à plusieurs assauts de 50e division allemande. Le manque d’eau potable et l’impossibilité de voir sa position être dégagée par des renforts, force la garnison à se rendre.
Tous les moyens de communication étant détruits, Raynal envoie le 4 juin 1916 son dernier pigeon voyageur avec le message suivant : « Tenons toujours mais nous subissons une attaque très dangereuse par les gaz et les fumées très dangereuses ; il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite communication optique par Souville qui ne répond pas à nos appels, c’est mon dernier pigeon. »
A partir de cette date le fort est constamment pilonné par l’artillerie française. Repris sans combat le 3 novembre 1916, le fort de Vaux, totalement réarmé à partir d’avril 1917, gardera une importance dans la bataille.