En même temps que Molière, Racine et Bossuet, Viroflay a voulu honorer, avec Pierre Corneille (1606-1684), l’un des plus illustres représentants du Grand Siècle de la littérature français. Ces voies sont tracées dans le lotissement du parc de Gaillon et nommées le 5 octobre 1934. Au XVIIIe siècle, le château de Gaillon faisait vraisemblablement partie du domaine du roi. A la fin du XIXe siècle, la reine Isabelle d’Espagne en exil a passé plusieurs étés dans le château actuel.
Pierre Corneille, né le 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1er octobre 1684 à Paris, est un dramaturge et poète français du XVIIe siècle. Issu d’une famille de la bourgeoisie de robe, Pierre Corneille, après des études de droit, occupa des offices d’avocat à Rouen tout en se tournant vers la littérature, comme bon nombre de diplômés en droit de son temps. Il écrivit d’abord des comédies comme Mélite, La Place royale, et des tragi-comédies comme L’Illusion comique (1636), Clitandre (vers 1630) et en 1637 Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. Il avait aussi donné dès 1634-35 une tragédie mythologique (Médée), mais ce n’est qu’en 1640 qu’il se lança dans la voie de la tragédie historique - il fut le dernier des poètes dramatiques de sa génération à le faire -, donnant ainsi ce que la postérité considéra comme ses chefs-d’œuvre : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède.
Il occupa le fauteuil 14 de l’Académie française de 1647 à 1684.