Non loin de l’église St Eustache, le long de l’hôtel Aimery, cette voie monte de la rue Jean Rey vers le bois. Elle honore un personnage qui a fait beaucoup pour Viroflay à la fin du 18ème siècle, lors de la Révolution. le curé Nicola Nicquet.
Nicolas Nicquet, né en 1742, devient curé de la paroisse le 7 juin 1784. Prêtre intelligent et actif, il gagne l’estime de ses paroissiens qui l’élisent par deux fois, maire de la commune. Il fait construire le bâtiment « école et mairie » qui deviendra le presbytère (5, rue Jean Rey). Il se bat pour conserver les titres des propriétés communales. En novembre 1790, il prête serment à la constitution civile du clergé, ce qui ne l’empêche pas d’être suspecté pendant la Terreur et il doit se cacher dans le village. Il est le témoin du pillage de l’église Saint-Eustache. En 1796, il reprend ses fonctions de maire jusqu’en 1810. A bout de forces, il démissionne et meurt en 1811. Il est, dit-on, enterré à l’entrée extérieure de Saint-Eustache « afin que les paroissiens, en franchissant le seuil de leur église, aient encore le souvenir de leur curé ».