Rendez vous ICI
De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.
En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.
article proposée par madame Lamoureux, adhérente ACVFTI et présidente de Sauvegarde Viroflay Patrimoine (SVP).
Depuis le XVème siècle, le schiste ardoisier a été exploité à Trélazé, commune du Maine-et-Loire située à une dizaine de kilomètres à l’est d’Angers.
Au fil des siècles, Trélazé s’affirme comme le centre le plus important, pour la quantité comme pour la qualité. Le gisement angevin fournit l’essentiel de la production française. Le maximum est atteint en 1905.
L’exploitation, longtemps à ciel ouvert, a vu le premier chevalement métallique érigé en 1909, ce qui a permis de développer l’extraction en profondeur qui s’est poursuivie jusqu’en 2014, date de fermeture des Ardoisières.
En 1983 est créé le Musée de l’Ardoise. Un ouvrier fendeur à la retraite racontait alors : « Les blocs montés du fond sont énormes, pesant parfois plusieurs tonnes.
Il faut d’abord les débiter et découper chaque masse obtenue en « quernons ». Ensuite, c’est la fente et la taille de ces blocs.
Chaque ouvrier fendeur est équipé de protège-tibias et de gros sabots de bois aux bouts carrés et dont les côtés sont plats de façon à mieux retenir les plaques d’ardoise.
Il commence par scier un quernon en « repartons », puis chaque reparton calé entre ses sabots va être fendu : il va obtenir 14 ardoises fines de 2,7mm d’épaisseur (l’ardoise espagnole avait 3,2mm).
Les étapes de fabrication reconstituées par le Musée de l’ardoise.
Ensuite, il faut donner à l’ardoise ses dimensions et sa forme : pour la pose deux coins doivent être coupés : c’est le « rondissage » (ou taille).
Le fendeur était « à la tâche », payé proportionnellement à son rendement. Il produisait 800 à 1000 ardoises par jour.
Avec la mécanisation du fendage et le travail à la chaîne, cette production est obtenue maintenant en une heure.
L’ardoise sur le site de la mairie de Trélazé
Si vous allez en Anjou, ne manquez pas de goûter un quernon : créée par un confiseur angevin dans les années 60, cette confiserie est faite d’une nougatine caramélisée enrobée de chocolat bleu.