Rendez vous ICI
De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.
En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.
article proposé par Pierre Levi-Topal, adhérent ACVFTI
Dans le gros bourg de Saint-Céré (Lot) de nombreux personnages se sont fait connaître (écrivains, poètes, tapissiers, politiques, généraux, ingénieurs, activistes...). J’ai une tendresse particulière pour deux de ces personnages, j’en ai choisi un, car j’ai une carte postale le représentant.
Il s’appelle Charles Bourseul. Il est né à Bruxelles en 1829 où son père était attaché militaire ; après d’excellentes études, il entre dans l’administration des télégraphes. Il publie à Metz en 1853 un "mémoire sur la puissance de la chaleur". En 1854 il rédige un mémoire sur son invention : un appareil pour converser à distance, le téléphone . Son rapport n’est pas pris au sérieux par ses supérieurs. Il lui est renvoyé, son chef hiérarchique lui recommande de se consacrer entièrement à son emploi au télégraphe. Il n’a d’ailleurs pas les moyens matériels de réaliser son invention. Il prend toutefois la précaution de publier une communication : « Transmission électrique de la parole » dans L’Illustration (26 août 1854). Vous connaissez tous la suite, en particulier, l’appropriation des brevets (voir document pdf ci-dessous) par l’américain Graham Bell qui souligna, en 1882, ce qu’il devait à Charles Bourseul. La France, quant à elle, le reconnaîtra en 1889, en lui octroyant la Légion d’Honneur et une pension. La ville de Saint-Céré lui a dédié un monument érigé près de la poste, monument qui fut fondu en 1940, et reconstruit en 1955.
Localisé sur le causse de Gramat, dans le Lot, Saint-Céré ressortait du vicomté de Turenne dont le plus célèbre seigneur fut Turenne (Henri de la Tour d’Auvergne, dit Turenne. Les habitants étaient donc des viscomtins ; on disait heureux comme un viscomtin car il ne payait pas d’impôts au roi , ne devaient pas le logis aux soldats, etc. et ceci jusqu’au moment où le vicomté fut vendu au roi en paiement des dettes de Charles-Godefroy de La Tour d’Auvergne (vers 1739).
La ville est dominée par les tours du château de Saint Laurent, qui fut la demeure du tapissier Jean Lurçat, où il est resté jusqu’à sa mort. Sa veuve l’a donné au département et, à l’heure actuelle, c’est un musée et un atelier qui sert à reproduire les cartons qu’a laissés Lurçat.
Dans mon jeune temps Lurçat qui se disait communiste a essayé à de nombreux moment à se faire élire maire de St Céré. Il n’a jamais réussi, il faisait une kermesse annuelle où le gros lot était une de ses tapisseries. Les billets étaient des CP signées avec un numéro. J’en ai quelque unes. Sa femme était Russe et c’est pourquoi mon père parlait avec elle au casino. Je suis sans doute l’un des derniers enfants ayant joué dans les tours ...
La vieille ville porte les marques de l’Occitanie avec ses murs de pierre sèche aux tons chauds.