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De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.
En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.
A Viroflay ou ailleurs, la Grande Guerre a été l’objet de très nombreuses cartes postales, car c’était le moyen de correspondance des soldats.
Non seulement affectés au survol et au renseignement, ces gigantesques ballons furent utilisés pour larguer des bombes et affoler les populations. Ces actes étaient jugés déloyaux, une "piraterie" titraient ces CPA, visées par la censure militaire.
Quelques beaux articles consacrés à ces évènements :
article de G. Hartmann : avec la liste des impacts des bombes en bas de page 27.
article de Fabrice Théry : qui écrit :
"Le grand Raid sur Paris.
Dans la soirée du 29 janvier 1916, deux zeppelins, les LZ-77 (LZ-47) et LZ-79 (LZ-49) prennent leur envol pour mener un raid sur Paris. Le LZ-77 (LZ-47) survole Charleroi puis Maubeuge mais fait demi-tour en raison de problèmes mécaniques.
Le LZ-79 (LZ-49), du commandant Geissert, poursuit sa mission et largue 18 bombes sur la capitale. On dénombre 26 morts et 32 blessés. Les victimes auront droit à des funérailles nationales. Les bombes sont surtout tombées dans le 20ème arrondissement, dans le secteur des quartiers de Belleville et de Ménilmontant. Une station de métro est également touchée. Lors du trajet retour, le LZ-79, s’abat en Belgique. Le 30 janvier 1916, le LZ-77 est réparé.
Il retourne sur Paris avec d’autres dirigeables et revient sans problème à son port d’attache près de Namur, ayant causé peu de dégâts à la capitale. Un des dirigeable (LZ-49), néanmoins touché très sérieusement, sera classé irréparable. Ce sera le dernier raid de zeppelins contre la capitale française. Mais les bombardements continueront d’abord avec le fameux canon « Grosse Bertha », puis avec les incursions des bombardiers géants Gotha.
L’utilisation de ces deux dernières armes se révélera plus efficace, plus meurtrière et bien moins coûteuse que celle de dirigeables rigides."
un compte-rendu de bombardement :
un article éphéméride 29/1/1916 :
des photos haute résolution sur Gallica :