Situation générale
La gare d’origine était une halte, située au sud des voies, en haut de la rue descendant à la Grâce de Dieu (rue Amédée Dailly). Des barrières en bois ouvraient sur un passage à niveau. Avec le passage, il a été nécessaire déplacer la gare sur des terrains acquis au sud des voies, en surplomb. Sa présence a vitalisé l’axe nord sud de la rue Rieussec. Il s’y est adjoint une école de formation des cadres de la compagnie.
Vue aérienne à la fin des années 50. Au tout premier plan, le monument aux morts donne sur la place. L’ensemble des Feuillantines et les pavillons de la rue Mermoz, construits en 1955, occupent le vaste terrain de la propriété Jean Rey. (coll. part.)
La place
Place de la gare Rive Gauche en 1906. Le conifère, qui avait bien grandi depuis, est mort récemment et a été remplacé par un séquoïa qui a même allure. (coll. part.)
Place de la gare animée à la fin des années 50 (coll. part.)
La gare Rive Gauche et sa place dans les années 50 (coll. part.)
La gare Rive Gauche et la place dans les années 60 (coll. part.)
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Le pont
La gare sur la rue Rieussec et le pont. On remarque le dégagement de la perspective et, à gauche, le mur du cimetière. (coll. part.)
La gare et la descente de la rue Rieussec vers les écoles, avec le mur du cimetière. (coll. part.)
Le même plan au début des années 60. Le terrain à l’angle de la rue Hippolyte Mazé a été construit, le conifère est toujours là, mais plus haut. (collection particulière).
La résidence Sully-Vauban construite en 1932 sur le parc de la villa Saint Etienne. Cette construction a permis l’installation de nombreux commerces reconnaissables à leurs bannières. (coll. part.)
Les maisons rouges
En 1932, le lotissement de la Villa Saint Etienne, et de son grand parc, a été motivé par une situation exceptionnelle à proximité de la gare avec de nombreux trains vers Paris et Versailles.
Sur cette carte de 1932, les grands immeubles en brique sont en construction sur le terain de la villa Saint Etienne (coll. part.)
La résidence Sully-Vauban construite en 1932 sur le parc de la villa Saint Etienne. Elle domine la gare et constitue le premier grand ensemble de Viroflay (coll. part.)
La résidence Sully-Vauban construite en 1932 sur le parc de la villa Saint Etienne. Cette construction a permis l’installation de nombreux commerces reconnaissables à leurs bannières. (coll. part.)
Le haut de Rieussec et les commerces
Vue aérienne de la partie commerçante de la rue Rieussec (détail). CPSM N/B bord dentelé.
vue large
L’ancien cimetière
Les cimetières sont peu souvent le sujet de cartes postales. Après avoir été longtemps au Village, derrière St Eustache, le cimetière de Viroflay a été placé sur des terrains cultivés, en contrebas de la propriété des Feuillantines. Il y est resté jusque dans les années 1970.
Le monument aux enfants de Viroflay "Morts pour la France" lors de la Grande Guerre. Placé au centre d’une carré, à l’angle du cimetière donnat sur la place de la gare, il a été élevé conformément à la loi de 1919 qui en a fait obligation à toutes les communes de France. Lors de la translation du cimetière près du Chêne de la Vierge, il a été déplacé et se trouve maintenat à l’entrée de l’allée principale. CPA coloriée collection E. Malcuit n° 3185, dos vert divisé, ayant circulé le 17/09/1928. (collection part.)
Une voiture à l’allure sportive est garée le long du cimetière. Il semble qu’il n’y avait pas alors l’entrée du monument aux morts qui sera élevé après la guerre 1914-18. La petite entrée de la gare avec le chariot à bagages est resté utilisé très tard. (coll. part.)
L’église Notre-Dame du Chêne a été construite en 1966 en contrebas du cimetière et de l’entrée du clos Saint-Vigor (coll. part.)
L’ancien cimetière est resté près de la gare jusqu’aux années 70 avant sa translation dans le nouveau lieu, pavé de Meudon (coll. part.)
La rue Hippolyte Mazé
En 1971, le cours Saint François d’Assise, fondé par Mme Gillet au 34 de la rue du Louvre, s’installe 6 rue Hyppolyte Mazé, dans les locaux de l’ancienne école Saint Joseph.
L’école des Chemins de Fer s’est également implantée dans cette rue, dans les terrains bordant les voies ferrées. Cette école de formation dépendait de la ligne de Paris à Chartres. Actuellement c’est un pôle régional de formation de la SNCF.
La rue Hippolyte Mazé (sénateur, fondateur du Secours Mutuel, ancêtre de la Mutualité française), avec la villa La Lorraine pavoisée (coll. part.)
Le Grand Châlet
En prenant depuis la rue Rieussec le long de la gare, par la sente dite du Châlet, on peut rejoindre rapidement l’arrière de l’hôtel de Morny et la rue Henri Malouët. En 1926, c’est là que furent lotis des terrains sous le nom du Grand Châlet. L’affiche vante la proximité de la gare dont est représenté le nouveau bâtiment. On reconnaît bien sur le détail les escaliers menant à la passerelle.
"ROGER BRODERS 1926 VIROFLAY MORCELLEMENT DU PARC DU GRAND CHALET 80x120" by estampemoderne.fr is licensed under CC BY-ND 2.0
Détail de l’affiche vantant la proximité de la gare
Haut de la rue Malouët, vue depuis l’arrière de l’Hôtel de Morny et l’avenue Welschinger. Cette rue dessert les terrains que possédait le baron Malouët. Ils furent lotis en 1926 sous le nom de Parc du Grand Châlet. Au point bas, à gauche, part la rue Leroy-Beaulieu qui permet de rejoindre le Haras en passant sous les voies ferrées. CPA circulée (coll. privée)
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Voir aussi l’article décrivant l’autre partie du lotissement, vers l’avenue Gaston Boissier.
Le saut-de-mouton
En 1902, le passage simultané à Viroflay de la ligne de Montparnasse (présente depuis 1840) et celle des Invalides a nécessité un croisement du côté est (Paris). Il a été réalisé par un saut-de-mouton (sur deux niveaux), parfois nommé pont de Bretagne.
Le saut de mouton du pont de Bretagne où se croisent les lignes des Invalides (en bas) et de Montparnasse.
La sous-station électrique
De même, du côté ouest, vers Versailles-Porchefontaine, il a fallu réaliser des aiguillages, compliqués par la bifurcation du trafic venant de Versailles et reliant le nord de Paris en passant par le viaduc. En outre l’alimentation électrique, qui ne concernait d’abord que le train des Invalides, a nécessité un équipement spécifique.
Dans les années 30, la sous-station électrique d’alimentation des lignes de chemin de fer, en sortie de gare avant les Six-ponts. Jusqu’en 1979, la ligne Versailles - Invalides était alimentée en 750 V continu par patin sur un troisième rail. Au contraire, les trains de la ligne de Montparnasse étaient déjà passés de la vapeur à l’alimentation électrique par caténaire (fil) à 1500V continu. (coll. part.)
(mise à jour novembre 2020)