Promenades virtuelles

Prom. n°1- Sully-Vauban

 

square Sully et square Vauban)

Ces deux squares desservent les immeubles en brique, réalisés en 1935 par l’architecte Heulot à l’emplacement de la villa Saint-Étienne, qui pendant la Révolution fut transformée en fabrique de salpêtre. On notera le souci de prévoir des squares ou des jardins aux abords de ces grands immeubles.

Sully

Maximilien de Béthune, duc de Sully, né à Rosny le 13 décembre 1559 et mort à Villebon le 22 décembre 1641, est un militaire protestant, marquis de Rosny et un compagnon d’armes du roi Henri IV de France dont il devint l’un des principaux conseillers. En 1572, élève au collège de Bourgogne, à Paris, il échappe au massacre de la Saint-Barthélemy, et devient le compagnon du roi Henri III de Navarre, futur roi de France, qu’il suit dans toutes ses guerres. À ses côtés, il se distingue par son intrépidité. En 1576, il combat dans les armées protestantes en Hollande pour récupérer la vicomté de Gand dont il n’avait pu hériter de son parrain, un catholique convaincu.

En 1583, au château de Bontin, le seigneur de Rosny épouse Anne de Courtenay, une riche héritière. Des spéculations commerciales très heureuses, comme le commerce des chevaux pour l’armée, voire les dépouilles des villes prises par les Protestants l’enrichissent en peu de temps. En 1580, il devient chambellan ordinaire, puis membre du Conseil de Navarre. Il est chargé de négocier avec Henri III de France, afin de poursuivre une lutte commune contre la Ligue des Guise. Mais le traité de Nemours, en 1585, rapproche le roi de France des Guise aux dépens du roi de Navarre.

Vauban

Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (1er mai 1633 - 30 mars 1707) est un ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien et essayiste français. Il est nommé maréchal de France par Louis XIV. Vauban préfigure, par nombre de ses écrits, les philosophes du siècle des Lumières.

Expert en poliorcétique (c’est-à-dire en l’art d’organiser l’attaque ou la défense lors du siège d’une ville, d’un lieu ou d’une place forte), il donne au royaume de France une « ceinture de fer » pour faire de la France un pré carré, selon son expression, protégé par une ceinture de citadelles. Il conçoit ou améliore une centaine de places fortes. L’ingénieur n’a pas l’ambition de construire des forteresses inexpugnables, car la stratégie consiste alors à gagner du temps en obligeant l’assaillant à immobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l’assiégé. Il dote la France d’un glacis qui la rend inviolée durant tout le règne de Louis XIV jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, période où les forteresses sont rendues obsolètes par les progrès de l’artillerie.

La fin de sa vie est marquée par l’affaire de La Dîme royale, Vauban propose un audacieux programme de réforme fiscale pour tenter de résoudre les injustices sociales et les difficultés économiques des « années de misère » de la fin du règne du Roi Soleil qui font 3 millions de morts, soit un dixième de la population.

Alfred Serge Balachowsky, né le 15 août 1901 à Korotcha, en Russie, et mort le 24 décembre 1983, fut un entomologiste français, qui occupa les chaires suivantes au Muséum national d’histoire naturelle : Entomologie, de 1962 à 1963. Cette chaire fut alors renommée Entomologie générale et appliquée.

Entomologie générale et appliquée, de 1963 à 1974. Ayant été président de la Société entomologique de France en 1948, il permit l’installation en 1964 de son importante bibliothèque dans le bâtiment du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, nouvellement construit au 45 rue Buffon, 75005 Paris pour abriter le Laboratoire d’Entomologie générale et appliquée, bâtiment où elle se trouve encore aujourd’hui.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fit partie, sous le pseudo « Serge », d’un groupe de résistance rattaché au réseau Prosper-PHYSICIAN du service secret britannique Special Operations Executive, qui était basé à l’école de Grignon et qui reçut, courant juin 1943, trois parachutages à Bazemont, à la ferme du Roncey de Guillaume Abgrall. Il était alors directeur de laboratoire à la Station centrale de Zoologie agricole du Centre national de recherches agronomiques de Versailles et professeur de zoologie et d’entomologie à l’École nationale d’agriculture de Grignon. Le 2 juillet, Il fut arrêté à son domicile (1, square Sully, à Viroflay). Il fut déporté en Allemagne à Buchenwald et à Dora, et fut délivré à la fin de la guerre.


mise à jour janvier 2021