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A une quinzaine de km de Paris, proche de la cité royale de Versailles, Viroflay prend son origine dans un peuplement agricole gallo-romain. Son nom en serait tiré Villa Offléni, la ferme d’Offlénus, puis Villofflein. La terminaison actuelle en "y", fréquente en Ïle-de-France, rappelle la désinence latine "us". Les bois sont omniprésents, bordant la commune au sud et au nord.
Le Vieux Village blotti autour de son église, consacrée en 1543, témoigne par ses vieilles pierres, de son placement sur un axe de communication très ancien, sur la route de Paris à Versailles.
La Rive Gauche a vu le premier développement urbain, autour du Vieux Village. Quelques grands ensembles ont pris la place des grandes propriétés à la fin des années 1950.
La Route Nationale, qui sépare les deux versants du val, concentre l’activité et offre une perspective sur le monument emblématique de Viroflay, le viaduc des Arcades.
La Rive Droite a longtemps offert son coteau ensoleillé à la culture des primeurs et des arbres fruitiers. C’est maintenant le lieu des villas et de quelques ensembles immobiliers.
Le quartier du Haras témoigne de l’activité agricole dans les dépendances du château de Gaillon, puis équestre sous l’impulsion de Rieussec et du duc de Morny. Il y a un siècle est intervenu le lotissement de cette zone.
Les transports en commun sont très présents et ont en partie façonné la ville avec deux lignes de chemin de fer Paris-Versailles depuis 1840 et une troisième liaison en 1902, une liaison par tramway suivant le ru de Marivel, remplacée par un bus depuis 1937, et récemment une ligne de tramway sur pneus propose une liaison qui n’est pas une radiale vers Paris. Grâce aux efforts des élus et de la population, la ville a évité la traversée aérienne par l’autoroute A86, qui passe maintenant en souterrain.