Association des cartophiles : Viroflay au fil du temps par l'image

Avenue Gaston Boissier

Cette avenue reprend le tracé historique de la liaison de Chaville au vieux Village de Viroflay, pour continuer sur Versailles. Elle prolonge la rue partant du carrefour du Puits sans Vin, et montant vers l’église de Chaville maintenant disparue ( à hauteur de la gare de Chaville rive-gauche.

Elle porte le nom de Gaston Boissier (Nîmes 1823 - Viroflay 1908) éminent latiniste, professeur au Collège de France et académicien français, qui y résida.

Très près de la Mairie, la propriété Vigne ("le Château") a subsisté longtemps avant de céder la place à des équipements scolaires (école maternelle Lamartine, école primaire Camille Corot et collège Jean Racine) et au gymnase Gaillon.

Vue générale du château Vigne au fond d’une large allée dans les années 50. Le parc ouvrait par le pavillon des pompiers et une orangerie sur la rue, qui subsistent toujours. Le château accueillait un atelier d’artiste puis une bibliothèque municipale. En étages il y avait 2 classes de CM1 dépendant de l’école des Arcades. Au fond du parc, avec ses massifs d’hortensias et de magnolias, on trouvait une pièce d’eau et une statue de la Vierge. Un terrain de tennis dominait l’ensemble. (coll. part.)

Une autre vue de la propriété Vigne avec ses contre-allées remblayées de machefer et ses grands arbres, dont le pin noir de gauche qui faisait le pendant de celui de la place devant la gare rive-gauche (coll. part.)

Perspective de l’avenue Gaston Boissier. On remarquera les hauts murs qui la bordent. Au loin, la place devant l’Hôtel de Morny. CPA Editions Cerisier.

Détail des enfants posant sur la rue.

Dans l’axe, détail du mur de l’Orangerie et du clocher de l’église du Village.

baron Henri Malouët

La bande de terrain entre l’avenue Boissier et les voies ferrées était la propriété du baron Malouët (1847-1925), probablement acquise pour sa proximité des gares lors de l’arrivée du train électrique à Chaville-Vélizy en 1902. Ce conseiller référendaire à la Cour des Comptes, membre de la société hippique, a dû être attiré aussi par la proximité du haras. En 1926 les terrains furent en partie lotis sous le nom de lotissement du Grand Châlet, une rue à son nom le desservant.

Haut de la rue Malouët, vue depuis l’arrière de l’Hôtel de Morny et l’avenue Welschinger. Cette rue dessert les terrains que possédait le baron Malouët. Ils furent lotis en 1926 sous le nom de Parc du Grand Châlet. Au point bas, à gauche, part la rue Leroy-Beaulieu qui permet de rejoindre le Haras en passant sous les voies ferrées. CPA circulée (coll. privée)

zoom

"ROGER BRODERS 1926 VIROFLAY MORCELLEMENT DU PARC DU GRAND CHALET 80x120" by estampemoderne.fr is licensed under CC BY-ND 2.0

Détail de l’affiche vantant la proximité de la gare

Le coeur de propriété fut rasé à la fin des années 50 pour construire quelques immeubles de faible hauteur en bordure de l’avenue Gaston Boissier

Maquette d’un des immeubles construit dans les années 60 entre la voie ferré et l’avenue Gaston Boissier. Carte-photo non circulée.